Nous avons reçu ce communiqué de la mairie signé du maire :

« Je viens de prendre connaissance de la réponse de Monsieur CAUCHE à nos problèmes de budget. Il est devenu au fil du temps aussi fabulateur que son mentor.

Je réaffirme que les caisses étaient vides à notre élection. Monsieur CAUCHE pourtant ancien receveur, fait mine de confondre budget et trésorerie. Quand il vous reste 100 euros en poche d’un coté et que de l’autre il vous reste 110 euros de factures, vous ne pouvez pas affirmer que vos caisses sont remplies. Il a fallu la première année régler toutes les factures en souffrance.

En ce qui concerne le parking souterrain, Monsieur Cauche oublie de nous dire que les recettes de stationnement auparavant perçues par la Ville le sont aujourd’hui par QPARK. Ces recettes s’élèvent à 600 000 Euros par an. Eh bien chez moi 400 000 et 600 000 font bien un million d’euros.

Je persiste et je signe l’héritage laissé par l’ancienne équipe est catastrophique pour les finances de la Ville ».

Nous rajoutons un extrait du jugement de la CRC le concernant :

 Cour des comptes, 4ème Chambre, arrêt n° 31398, 6 décembre 2001, Commune de Béthune, 2003.

« La chambre régionale des comptes du Nord-Pas-de-Calais a constitué M. CAUCHE débiteur pour avoir payé irrégulièrement à la société Boschetti- Wilhelem des intérêts moratoires pour des montants s'élevant successivement à 24 396,90 € (160 033,15 F) par mandat n° 5381 du 5 août 1991, puis à 97 560,97 € (639 958 F) par mandats n° 2285, 2584 et 2662 des 30 mars, 7 et 11 avri1 1993 »

Nous rajoutons :

L’embauche de son fils Jean-François en tant que chargé de mission à la Ville à 1600 euros par mois alors que papa était adjoint. Au fait quelle était sa mission exacte ? Il était peu présent en mairie aux dires des salariés et partait souvent en mission pour se former ? Cet informaticien est aujourd’hui le webmaster de la section socialiste Copernic comme l’atteste l’article de la Voix du Nord ci-dessous (paru il y a quelques jours, Jean François c’est celui de gauche). C’est ce qu’on appelle un renvoi d’ascenseur.

•   «On pourra intervenir dans le débat par webcam», annonce Julien Duquenne.

|  LES VISAGES DE L'ACTUALITÉ | La Voix du Nord

Annoncés en décembre, les débats de Copernic se précisent. À défaut d'avoir fixé la date du premier de la série, ...

Philippe Garcia a déjà interviewé Michel Leblanc dans un entretien posté sur www.debatscopernic.org, le site créé par Jean-François Cauche où les internautes sont invités à poser leurs questions. Sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux. Grâce aux témoignages recueillis par la vidéo, « le jour J, on entrera directement dans le vif du sujet ».

RIGUEUR ? QUI A DIT RIGUEUR ?

Il ne suffit pas d’évaluer la réponse à cette question au regard de sa fortune personnelle mais plutôt de regarder les faits. Les voici et ils sont troublants !

1)   Adjoint au Maire de Bruay en 1965, Jacques MELLICK, voyant qu’il ne pourra pas y satisfaire ses ambitions (le poste de maire), se présente en 1971 à Béthune sur une liste à très forte connotation de droite. Il deviendra à force de clientélisme un gros cumulard puisqu’il possèdera jusqu’à 14 mandats et fonctions différents (avec naturellement les indemnités).

2)   En 1997 lors des élections municipales, il est suspecté par le journal « L’Express » d’avoir aidé à la constitution d’une liste Front National qui servait ses intérêts. Et effectivement 8 candidats de la liste FN étaient des adhérents de la section socialiste locale. Nous reproduisons ci-dessous un passage de l’article de l’Express :

 Par Koch François, publié le 04/01/2001

Dans sa section socialiste, dite «Copernic», on rencontre cependant de singuliers militants. Comme Dimitri Delepierre, 37 ans, chômeur et quatre enfants. Il a adhéré au PS il y quatre ans, alors qu'il était membre du PC. «C'était avant les élections de 1997, raconte-t-il. J'ai rencontré dans un bar un gars qui recrutait pour distribuer des tracts FN à 500 francs la journée. Je n'ai pas hésité.» Et cela dérangeait-il cet homme de diffuser les idées de Jean-Marie Le Pen? «Pas du tout, du moment que le pognon rentrait.»

Mais le petit job ne lui a pas porté chance: on lui a demandé de remplir un formulaire, prétendument pour se faire payer... Quelle n'a pas été sa surprise de découvrir son nom sur la liste Front national! Et de constater que plusieurs autres camarades socialistes de la section Copernic y figuraient également! «Mellick m'a immédiatement demandé de faire un démenti en mairie», confie Delepierre. «Je n'ai jamais entendu parler de cela, affirme aujourd'hui l'ancien ministre. Il est impossible qu'il y ait eu des membres du PS sur une liste FN.» A croire que Mellick n'assume pas cette part sombre de sa section socialiste.

3)   En 2007, Jean-Marie BOCKEL qui deviendra ensuite Ministre de Sarkozy vient le soutenir à Béthune pour les législatives.

4)   En 2010, il rencontre à plusieurs reprises Frédéric LEFEVRE, aujourd’hui ministre, à l’époque porte parole de l’UMP pour tenter un pacte avec André Flajolet visant à renverser le Maire et sa majorité.

5)   En 2010, Il est surpris par Paris Match à Genève fumant le cigare en compagnie de son alter égo UMP, Patrick BALKANY, comme l’atteste la brève de la Voix du Nord ci-dessous :

Stéphane Saint-André et Jacques Mellick ont au moins un point commun : ils « balkanisent » la vie béthunoise. Pas pour les mêmes raisons. L'ancien maire s'amuse à comparer la majorité municipale à la Yougoslavie d'après Tito, celle qui a éclaté en plusieurs États. « Sauf qu'ici, ce sont des sous-groupes », moque-t-il. Les Balkans à la sauce béthunoise. Une comparaison que son successeur ne reprend pas à son compte. Lui « balkanyse » son prédécesseur. Lui qui a été surpris fumant le cigare à Genève avec, entre autres, Patrick Balkany, maire de Levallois. Paris-Match rapportait l'anecdote. En plein échanges d'amabilités, lundi, le premier édile n'a pas oublié d'en faire part au conseil

CH.-O. B.• LA VOIX DU NORD

6)   En 2010 il est surpris en compagnie de Thierry MARIANI (député UMP aux idées extrémistes) à l’ambassade de Biélorussie

7)   En 2010 encore il pactise avec Michel PIART (UMP) et Jean-Pierre DERUELLE suppléant du député UMP pour tenter d’ultimes manœuvres nauséabondes pour abattre le maire et sa majorité.

8)   On s’aperçoit aujourd’hui que son toujours bras droit Jean-Pierre CHRUSZEZ est en admiration devant Marine Le Pen (voir article récent sur ce blog)

9)   En regardant de plus près on s’aperçoit également qu’il ya toujours eu des personnalités de droite sur ses listes aux municipales

10)                     Récemment celle qui fut des années sa très proche et fidèle adjointe au maire, Françoise OURDOUILLIER, annonce dans la Voix du Nord qu’elle rallie Christine BOUTIN (Cette députée qui avait brandi une bible dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale pour protester contre le vote du PACS) comme l’atteste l’extrait de la Voix du Nord ci-dessous :

 LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ | LA VOIX DU NORD

Du Parti communiste au Parti chrétien démocrate (PCD) : c'est le parcours de Françoise Ourdouillier. ...

à la retraite depuis l'été dernier, cette ancienne directrice d'école, un temps adjointe à l'enseignement de Jacques Mellick et engagée dans la vie associative, a choisi ce drapeau pour son « come back » sur la scène politique lors des prochaines municipales.

« Le livre de Christine Boutin, c'est ma Bible ! », s'enthousiasme la prosélyte qui a eu une sorte de révélation en se reconnaissant dans les thèses de l'ancienne députée UMP qui fut ministre du Logement et de la Ville de 2007 à 2009.

CONCLUSION :

Tout cela est effectivement très troublant et on est bien loin des préoccupations des gens qui souffrent, des gens pour qui les fins de mois sont difficiles.

Ces gens commencent à se rendre compte que Jacques Mellick les trompe depuis des années en donnant des leçons de socialisme et que toutes ses manœuvres n’ont qu’un seul but : garder le pouvoir et continuer les affaires !

Voilà enfin des propos clairs qui rétablissent la vérité !

ARTICLE PARU DANS LA VOIX DU NORD PAR CHRISTIAN LARIVIÈRE

 « C'est la première augmentation des impôts depuis notre arrivée. Ce sera la seule du mandat », relativise le maire qui n'aborde ce sujet, pour tenter de le déminer avant le vote du budget en avril, qu'après un coup de colère contre « les équipes de bras cassés qui ont ruiné la ville et donnent des leçons sans rien proposer. » Une montée de bile provoquée par la lecture des blogs et des « attaques personnelles, extrêmement blessantes pour l'honneur des élus et des fonctionnaires territoriaux. »

« Mal ficelés »

Le maire le répète haut et fort : Pierre Godot, nouveau directeur général des services accomplit « un travail remarquable ». Quant à la polémique sur les six directeurs généraux adjoints, Stéphane Saint-André ne la comprend pas car « budgétairement, il n'y aura qu'une seule création de poste, celui de directeur adjoint chargé des grands projets. » Et qu'on ne lui reproche pas d'embaucher à tour de bras : « l'effectif de la mairie est inférieur à celui qu'il était à notre arrivée. Le compte administratif le prouve. » La consigne est de faire des économies, « y compris sur les indemnités des élus que nous avons diminuées. » S'il est inquiet pour les finances, à quelques semaines du débat d'orientation budgétaire (en mars) et du vote du budget (en avril), c'est que sa municipalité « a récupéré des dossiers mal ficelés ou ficelés à la va-vite qui coûtent cher à la ville et au contribuable. » Celui de la démolition de la patinoire, par exemple : « nous attendons toujours 1 million d'euros, promis par l'acquéreur en contrepartie de la démolition de deux immeubles pour laquelle mon prédécesseur s'était engagé au nom de Pas-de-Calais Habitat, et que nous n'aurons jamais.

 » Enfin, est surtout, il y a l'héritage du parking (1 million d'euros à débourser par an), celui du centre aquatique (1,5 million d'euros) et celui de la défusion avec Verquigneul (un manque à gagner de 1 million d'euros).

De combien sera l'augmentation ? « On ignore encore le montant de la dotation de l'État », répond Stéphane Saint-André en ajoutant que toutes les communes, de droite comme de gauche, se plaignent des restrictions. Il table sur une revalorisation qui tournerait autour de 10 % : « Ce ne sera pas la hausse de 30 % à 40 % que Jacques Mellick et Bernard Seux ont fait voter en leur temps », prend-il les devants en répétant que la part communale sur les impôts locaux n'avait pas bougé depuis trois ans. Et en rappelant que de 1998 à 2003, la taxe d'habitation avait grimpé de 15,17 % à 23,93 %.

L’Avenir de l’Artois vient de publier une pleine page sur les blogs.

On y apprend que Jacques Mellick ne sait pas se servir d’un ordinateur.

Ainsi il tente de faire croire qu’il n’est pour rien dans la vie des blogs de l’opposition.

Encore un gros mensonge !

Lisez plutôt cet article de La Voix du Nord de décembre 2009 dans lequel il reconnait son implication ! :

« Béthune : Jacques Mellick au tribunal pour diffamation

03.12.2009 - La Voix du Nord

C'est l'actuel adjoint au maire en charge des travaux qui a traîné l'ancien ministre au tribunal. Il l'accuse de diffamation. En cause : une chronique parue l'été dernier sur un blog satirique réputé pro-mellickien.

Sans être nommé, Jean-René Boutinon s'est senti indûment visé dans ce qui était dépeint comme une partie de pêche particulièrement arrosée. Jacques Mellick avait reconnu être l'auteur du script recopié sur le blog, dont le webmaster est aussi poursuivi.

L'affaire est mise en délibéré ».

NB : le webmaster en question n'est autre que l'inénarrable Guy LEROY

Un mensonge de plus de la part des blogs de l’opposition. Le maire d’une ville comme Béthune peut disposer de deux collaborateurs de cabinet. C’est la loi. A Béthune il n’y en a que deux et un chargé de missions. Le cabinet du maire d’après nos sources vient d’être réduit.

Pourquoi aller dire le contraire ?