Nous venons d'apprendre que le représentant de la ville de Béthune à la commission départementale d'équipement commercial avait donné son feu vert (lors de la réunion du 21 aout dernier) à la construction d'un hypermarché à Lillers.

Cette décision vient remettre en cause le projet d'extension d'Auchan à Béthune et la réalisation d'un nouveau centre commercial.

Ce beau projet de l'équipe Saint-André, permettait de créer des emplois et surtout de faire contrepoids à la zone de la porte nord et donc de sauvegarder le tissu commercial béthunois.

Olivier Gacquerre et son premier adjoint Pierre-Emmanuel Gibson risquent bien d'être les fossoyeurs de Béthune ! 

C'est une excellente nouvelle pour notre ville. Nos félicitations à notre maire et à l'ensemble de son équipe municipale !

ARTICLE DE LA VOIX DU NORD DE CE JOUR :

Un groupe parisien mise sur le quartier de la gare : un cinéma en 2014 ?

Samedi, jour de concert à Fouquières, la mélomane Monique Engamarre, adepte de spectacle vivant, ne cachait pas son indifférence à l'absence d'un cinéma à Béthune, là où le sous-préfet s'en désolait. La majorité des Béthunois seraient d'accord avec le représentant de l'État. Bonne nouvelle ? Le groupe parisien Étoile Cinémas pose un projet ficelé sur la table.

PAR ISABELLE MASTIN

bethune@info-artois.fr

tUn communiqué tout frais.- Les mauvaises langues trouveraient que cette annonce si près d'un scrutin électoral tient d'un « coup » du maire-candidat. Ça peut, mais le président du groupe Étoile Cinémas, qui signe ledit communiqué, sait aussi qu'il engage sa crédibilité. Pas là pour aider le maire à être élu, insiste d'emblée David Henochsberg. « Le projet est bouclé à 90 %. On peut même dire 100 %, on est en train de signer. » Les conseillers juridiques des deux parties travaillent à tomber d'accord sur le prix des terrains.

tQui est Étoile Cinémas ? - Exploitant et distributeur, le groupe existe depuis 30 ans à Paris. Huit sites bien implantés (le Balzac, le Saint-Germain des Prés...) et trois en cours d'ouverture, Vichy, Chelles et Étoiles Lilas. « Nos salles historiques sont plutôt art et essai. » Surtout, « nous ne nous installons que dans les centres-villes. » tPourquoi Béthune ? - Étoile Cinémas commence tout juste à décliner son nom en province. Pas de politique de développement à proprement parler. « Nous n'avons pas une volonté absolue d'inonder la France, nous marchons aux coups de coeur. » Béthune, c'est venu par hasard. « Par une connaissance parisienne qui connaît le maire. » Avec Franck Lombard-Platet, son directeur de développement, il s'est penché sur la question, a pris rendez-vous à Béthune. Premiers contacts « il y a environ un an. La ville m'a plu, elle a beaucoup d'activités culturelles et associatives... » tHuit ans de vide et une concurrence sévère.- Le risque, c'est qu'en 8 ans, le chaland a pris l'habitude d'aller voir ailleurs, le Béthunois a perdu celle de sortir à pied voir les derniers films. L'attrait combiné du Méga CGR à Bruay, du Pathé à Liévin et du mastodonte Kinepolis à Lomme est dissuasif. « Si nous n'étions pas en centre-ville, nous ne serions jamais venus. On est l'un des rares groupes à pouvoir recréer une proximité. » Groupe qui mise sur « 350 000 entrées à l'année ».

tHuit salles.- On parle de huit salles, dont une d'art et essai. David Henochsberg décrit « 5 500 m² répartis entre le cinéma et des commerces ». 650 m² d'enseignes commerciales dans le giron du cinéma. L'investissement oscillera « entre 7 et 9 millions d'euros. Nous créons de beaux bâtiments, confiés à de jeunes architectes. » La façade en tôle perforée relèvera de la production locale. «Il restera 8 000 m² à aménager. » Une surface que la ville vendra à mesure (lire ci-contre). « Avec la mairie, on est associés moralement pour trouver des promoteurs faisant un bon complément. » tLa programmation.- Des « films familiaux de qualité », de l'art et essai « porteur type Eastwwod ou Allen, ou pointu. » Les enfants, les scolaires en particulier, bénéficieront d'un ciné-club adapté à leur âge, déclinaison du concept existant de « Lanterne magique ». Le président parle de réunir les associations et acteurs locaux pour affiner la programmation « avant même l'ouverture, pour recréer une envie ». Plus ou moins de VO ? Quel type d'art et essai ? Quelles animations ?

tEt pourquoi pas à la Rotonde ? - La gare ou la Rotonde ? Le groupe a hésité. « Les deux sites avaient des points forts et des inconvénients. » La Rotonde était tentante : centre commercial, flux permanent, forte fréquentation... Oui mais voilà, il y a Hammerson et ce projet de transformation du site qui recule sur l'horizon. « On parle de 2017, et le cinéma aurait été le dernier à s'installer... C'était trop long. » Côté gare, on peut rêver à une ouverture au 2e semestre 2014. Fin du suspense ?  •

Le quartier Testut serait retardé à cause du Maire.

A en croire l'opposition oui.

Le maire est donc responsable de l'amiante, d'un propriétaire récalcitrant, d'un appel d'offres infructeux etc etc........puisqu'on y est, rajoutons qu'il est aussi responsable du froid et des chutes de neige.

Au fait ce quartier aura bien à terme 650 logements comme prévus et annoncés par le Maire ! 

De l’avis général il n’y avait jamais eu autant de monde à la descente du père noël le 24 décembre à Béthune.

L’opposition qui passe son temps à répéter qu’à Béthune tout va mal devrait écouter un peu plus les béthunois qui  dans leur grande majorité reconnaissent que Béthune revit, que Béthune a retrouvé sa position de ville centre animée.

L’opposition qui n’a pas fait grand-chose en 30 ans (à part augmenter fortement les impôts) exige aujourd’hui de la majorité municipale de réaliser en 3 ans ce que Mellick n’a pas réussi ou si peu à faire en 6 ans.  

Celles et ceux qui utilisent cet argument sont de la plus parfaite mauvaise foi.

D’ailleurs nous invitons nos lecteurs à relire le bilan municipal que nous avions relayé :      

http://infobethune.over-blog.fr/article-rappel-bilan-64254185.html     

ou encore : 

LE BILAN DE LA MUNICIPALITE                               

Mellick et consorts, responsables de l’endettement et de l’isolement de Béthune, viennent aujourd’hui donner des leçons. Leur incompétence a précipité Béthune dans le déclin et la faillite. 

Ils osent affirmer que le budget manque d’ambition car l’investissement n’est pas suffisant. Admettons qu’ils ont raison. Nous leur posons la seule question qui doit être posée et à laquelle évidemment ils ne répondent pas : comment financer de nouveaux grands projets ?

La réponse est pourtant simple : il faut emprunter et rembourser. Donc il faut augmenter les impôts !

Alors que répond notre opposition bête et méchante. On augmente les impôts ? Assumez pour une fois messieurs les donneurs de leçons !

Les grands projets de la rue de Lille, de l’éco quartier Testut, de la Gare ou de la Rotonde sont financés grâce aux efforts de l’actuelle municipalité et sortiront de terre avant la fin du mandat.

ARTICLE DE LA VOIX DU NORD DU 13 JUIN

lundi 13.06.2011, 05:19  - La Voix du Nord

Un report d'au minimum deux ans pour le tramway qui doit traverser l'arrondissement de Lens. PHOTO ARCHIVES DIDIER CRASNAULT

Trois ans après avoir validé les tracés de leur ligne de tramway, les élus des ...

communautés d'Hénin-Carvin et de Lens-Liévin ont fait machine arrière, samedi matin, lors d'une réunion qui s'est tenue à Hénin-Beaumont.

Pour Jean-Pierre Kucheida et Jean-Pierre Corbisez, présidents des deux « agglos » minières, il fallait confirmer la reprise en main collective de ce lourd projet dont le coût s'élève à 655 millions d'euros dont 380 pour le tracé les concernant, celui qui va de Liévin à Hénin-Beaumont viaLens.

Moins de trois mois après une première réunion de crise, les élus ont décidé d'abandonner le projet sous sa forme actuelle. « Trop de divergences étaient perceptibles entre nous », a déclaré Jean-Pierre Kucheida, à l'origine de cette conciliation. Le maire de Liévin n'enterre pas pour autant le projet : « Nous voulons toujours d'un tramway mais nous allons remettre à plat toutes les hypothèses.

 » Son homologue sur le versant héninois, Jean-Pierre Corbisez, ne dit pas autre chose : « Il faut trouver une cohérence globale, y compris entre les différents types de transport collectif. »

Diagnostic

Repartir de zéro, cela veut dire réaliser un diagnostic pour connaître les besoins et les attentes de la population en termes de transport collectif. En attendant, quatre années ont été perdues, sans compter les sommes en études déjà engagées par le Syndicat mixte des transports Artois-Gohelle.

Cette décision entraîne aussi la perte d'une subvention promise par l'État de 57 ME. Pour la mise en service, prévue jusque-là en 2016, on table désormais sur 2018.

Parmi les réactions, le maire de Lens, Guy Delcourt (PS), confirme sa position en faveur du report : « Nous devons redéployer les bus dans les communes rurales et les cités minières, ensuite on fera passer le tramway. » Si le communiste Bruno Troni estime que la raison l'a emporté, il se dit sceptique sur l'avenir du tramway : « On dit qu'on réfléchit différemment mais c'est pour mieux enterrer le projet.

 » Le MRC Jean-Marie Alexandre donne la priorité au stade Bollaert et au Louvre-Lens. « Si le tramway est reporté de trois ans, ce n'est pas la mort », estime le maire de Souchez. • Y. P. ET PH. B.