Jacques Mellick a toujours su choisir ses amis comme l'atteste un article de presse récent :
15 mai 2013
L'architecte marseillais est poursuivi pour recours au travail dissimulé et infractions au code de l’urbanisme, sur le chantier de sa maison à Cassis.
Par ANNE-MARIE FÈVRE
Libération
L’architecte marseillais Rudy Ricciotti, qui doit livrer début juin le Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), a été mis en examen ce mardi par une juge d’instruction de Toulon, pour recours au travail dissimulé et infractions au code de l’urbanisme. Il est placé sous contrôle judiciaire.
«Je suis arrivé lundi comme simple témoin, raconte Rudy Ricciotti, et je me suis retrouvé la nuit au trou à l’hôtel de police de Marseille, sans comprendre.» Ricciotti est inquiété pour des infractions concernant le chantier de sa maison à Cassis, suite à la mise en examen et à l’incarcération d’un artisan toulonnais. Après avoir déposé le bilan, en 2009, ce dernier poursuivait ses activités, à l’insu de l’Urssaf, de la direction du travail et du trésor. «J’ignorais que les cinq ouvriers de cette entreprise, qui travaillaient sur le chantier de ma maison, étaient employés au noir», affirme l’architecte. Il leur a bien donné à chacun une «gratification», de 50 euros et puis de 200 euros «parce j’étais émerveillé par leur boulot».
Pour les infractions au code de l’urbanisme, l’architecte dit avoir détruit sans demander les autorisations «un affreux pigeonnier des années 70 de 4 m2 , un WC extérieur de 2 m2» et remplacé «une porte de garage par des fenêtres». Par vanité ? «Je suis désarmé, c’est dévastateur. Je suis une grande gueule, donc on va dire, "c’est bien fait pour lui". On invoque mon livre L’architecture est un sport de combat, où je m’élève contre les réglementation. Mais c’est un débat. Je ne suis pas un voyou !»