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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 08:07
On en parle beaucoup mais qui connait la vérité ? En fait la nouvelle équipe municipale comporte 3 adjoints de plus que l'ancienne équipe et 7 conseillers délégués de plus. L'enveloppe des indemnités a donc globalement augmenté mais les élus eux ne se sont pas augmentés.
 
D'ailleurs pour le budget 2010 ils baissent leurs indemnités de 5 % pour accompagner les efforts des services.

Il faut noter que Jacques MELLICK, lui, a augmenté les indemnités des élus en 2002.
Par ailleurs, saviez vous que lui et son ex premier adjoint, Daniel BOYS, avaient cumulé des années, leur pension de retraite avec leurs indemnités. L'ancien maire lui est toujours rémunéré comme consultant. Avant de donner des leçons on se regarde !


Jacques MELLICK (chiffres moyens 2010 donnés à titre indicatif)

Adjoint au maire de Bruay en 1965 (aucun d'entre nous n'étions nés)  2000 €/mois brut  
Conseiller régional en 1974

Maire de Béthune de 77 à 96  - 4000 €

Maire 2002 à 2007 - 4000 €

Député de 1978 à 1988 - 7000 €

Conseiller Général en 1979 - 2 585 €

Vice Président du Conseil Général - 3 619 €

Ministre ou Secrétaire d'Etat de 88 à 93 - 16 000 €

Présdent du SIVOM - 2000 €

Perçoit depuis 10 ans sa retraite de député 2400 € nets par mois qu'il cumule avec un emploi de consultant.
bandol

Son épouse directrice d'école occupe un "emploi" au conseil régional Nord Pas de Calais de janvier 85 à juillet 90.

TOUJOURS PLUS et après cela on vient donner des leçons de socialisme au Mont Liébaut.

Un peu de décence !
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 12:29

Des internautes nous ont signalé ne pas pouvoir lire l'article mis en ligne récemment qui reprenait un article fort instructif du journal l'Express. C'est du passé certes. Il y a prescription, certes. Mais les faits sont avérés et les pratiques révélées.

Bonne lecture !

Béthune
L'ombre de Mellick

Par Koch François, publié le 04/01/2001

 

L'ancien maire et ministre, discrédité par l'affaire Tapie, sera-t-il éligible en mars prochain? Et sera-t-il candidat? Quoi qu'il arrive, il pèsera lourd sur le scrutin. Réactivera-t-il son «système», dont L'Express révèle de nouvelles facettes?

Qui ne se souvient de l'ancien ministre fabiusien des gouvernements Rocard, Cresson, puis Bérégovoy, devenu célèbre en 1995 en avouant, après son arrestation par la police, avoir menti à la justice pendant deux ans au profit de Bernard Tapie dans l'affaire du match truqué VA-OM? Au terme d'une rocambolesque enquête sur son emploi du temps, Mellick-Fangio fit s'esclaffer la France entière en affirmant avoir effectué le trajet Paris-Béthune en à peine plus d'une heure. Et parmi les 27 800 Béthunois, beaucoup, humiliés, se mirent à rire jaune en découvrant que leur petite sous-préfecture du Pas-de-Calais était devenu aussi réputé que Tripoli... en tant que «capitale de l'alibi»!

Non sans humour, l'une de ses armes favorites, Mellick vient de publier chez Calmann-Lévy Excès de vitesse!, un livre confession visant à redorer son image. «C'est un instrument de reconquête de la ville!» lance Jean-Pierre Chruszez, radical de gauche et l'un des plus fidèles compagnons de Mellick. Ses partisans trépignent, ses adversaires s'angoissent. C'est que, malgré toutes les casseroles accumulées, le puissant roitelet de Béthune conserve son charisme et son punch, prêt à réactiver son réseau clientéliste.

Pour ce qui est de se présenter aux municipales, c'est plus complexe. Vendredi 22 décembre, le tribunal de grande instance de Valenciennes a refusé de lever l'inéligibilité de l'ancien maire de Béthune, l'empêchant de s'inscrire sur les listes électorales avant la clôture, le 31 décembre. Or, Mellick doit être électeur en France pour être candidat. Pour ses proches, aucun doute: Mellick sera éligible à partir du 9 janvier et obtiendra du juge d'instance une inscription hors délai sur les listes électorales. Mais, à la mairie de Béthune, on laisse entendre que son inéligibilité pourrait être prolongée, en raison de la lenteur de la Cour de cassation à enregistrer le retrait de son pourvoi, en 1996. Une hypothèse à laquelle l'intéressé ne croit pas. Si la justice lui laisse le choix, décidera-t-il d'être candidat? Il en a souvent envie, mais ne veut pas trop le montrer. «A 59 ans, confie-t-il à L'Express, j'ai découvert d'autres plaisirs. J'ai retrouvé une activité professionnelle, à l'étranger, où je monte des opérations d'urbanisme [pour une société dont il refuse de donner le nom et même la nationalité]. J'ai laissé tomber la revanche. Il n'y a ni haine ni règlement de comptes. Ayant été réélu en 1995, en pleine tempête médiatico-judiciaire, je n'ai pas besoin de réhabilitation.»

Certes, mais la vengeance est pourtant un plat qui se mange froid. Au terme des 218 pages de son livre, un peu comme les staliniens, qui effaçaient les trotskistes des photos officielles, il parvient à ne jamais citer le nom du député socialiste Bernard Seux, 53 ans, qui fut pourtant son fidèle premier adjoint - et maire par intérim - de 1977 à 1996, avant de remporter la mairie, en décembre 1997, contre le candidat investi par le PS et soutenu par Mellick.

Si l'ancien ministre n'y va pas, il soutiendra cette fois Daniel Boys, 57 ans, professeur de biologie. «Je mettrai le paquet pour l'aider», tient à préciser Mellick. Mais aucun des trois ne pourra se prévaloir du soutien du parti. Renforçant l'originalité de la plus marseillaise des communes du nord de la France, Béthune restera la seule ville de plus de 20 000 habitants où le PS n'a pas de candidat officiel. C'est dire si la guerre fratricide que se livrent les socialistes dans cette ville embarrasse François Hollande et son équipe. «Seul Mellick représente un mythe, souligne Boys. Les Béthunois regrettent l'époque où, grâce à lui, la ville se développait.» La publication de son livre, avant tout consacré à l'affaire Tapie, à cinq mois de l'élection n'est pas un hasard. Il a perdu une partie de ses troupes après ses aveux, l'arrogance dont il a fait preuve devant les magistrats et ses deux condamnations à des peines de prison avec sursis. Cela lui vaudra, le 28 mars 1998, son exclusion du Grand Orient de France par la chambre suprême de justice maçonnique.

Retour au 17 mars 1995, au tribunal correctionnel de Valenciennes. Corinne Krajewski, attachée parlementaire de Jacques Mellick, vient de révéler qu'elle n'était pas le 17 juin 1993 dans le bureau parisien de Bernard Tapie avec son patron, et que c'est ce dernier qui l'a incitée à faire un faux témoignage. «Je suis d'abord un révolutionnaire», avance alors Mellick, évoquant l'aide qu'il aurait apportée aux «mouvements révolutionnaires d'Afrique du Nord dans leur lutte contre le colonialisme». Se lance-t-il dans une défense de rupture, pareille à celle des terroristes de l'ultragauche? Puis, avant de reconnaître qu'il sait, depuis la veille, que Krajewski reviendra sur son témoignage, il donne cette explication, entachée de goujaterie: «Elle a eu une grossesse difficile, d'énormes problèmes psychologiques.» C'était un «traquenard», monté pour me prendre «la main dans le pot de confiture», commente-t-il aujourd'hui, pour faire oublier son comportement choquant.

Deux semaines plus tard, Mellick se retrouve à nouveau devant le tribunal correctionnel, à Béthune cette fois, afin d'être jugé en flagrant délit pour subornation de témoin. Devant le palais de justice, il arrive entouré de nombreux supporters, au premier rang desquels Daniel Boys et... Bernard Seux, dont la présence montre combien il a tardé à prendre ses distances avec Mellick. Tragique journée pour Corinne Krajewski, où, après avoir confirmé ses accusations contre son ex-patron, elle descend les marches du palais sous une pluie serrée d'insultes: «Pétasse! Connasse! Salope! Va te faire foutre! Tu es la honte de Béthune! Tu n'es même pas socialiste!» aboie la meute d'adeptes mellickiens. Elle fond en larmes. Et Jean-Marie Krajewski, 4e vice-président socialiste du conseil général du Pas-de-Calais, de redouter le pire après avoir assisté, écoeuré, au «lynchage» de sa fille.

Pas un mot de ces débordements - spontanés? - dans le livre de Mellick, qui préfère crier à l'erreur judiciaire. Bien qu'ayant reconnu s'être rendu trois fois au domicile de Corinne Krajewski, alors que ce n'était pas son habitude, à la veille du procès de Valenciennes, il nie farouchement la subornation de témoin. Les magistrats de la cour d'appel de Douai concluront pourtant: «Ses allusions à l'emploi du mari de Corinne Krajewski [contractuel à la mairie de Béthune] étaient suffisamment significatives pour être comprises comme une ?menace déguisée? et, à tout le moins, comme un encouragement à persister dans le mensonge.» Mellick ne voit pas pourquoi un subordonné serait enclin à accepter une demande de son patron. Selon lui, quand il propose à Corinne Krajewski, alors qu'il est son employeur, de soutenir son alibi en faveur de Tapie, elle était totalement libre: «Ce n'est pas une débile mentale, je ne l'ai pas menacée, explique-t-il à L'Express. De même, quand Bernard m'a demandé de l'aider, j'aurais pu dire non.»

Mellick justifie toujours son faux témoignage par le respect de la «parole donnée» à Tapie, en raison des emplois sauvés chez Testut pour des Béthunois. Mais il ajoute, aujourd'hui, qu'il ne serait pas allé si loin dans le mensonge s'il n'avait pas subi d'énormes pressions de Jacques Pilhan, conseiller en communication de François Mitterrand, et de François de Grossouvre, président du Comité des chasses présidentielles... précisant au passage que Tapie n'y est pas pour rien. Mitterrand, Pilhan et Grossouvre ne sont plus là pour confirmer ou démentir. «Fais-moi confiance, on va les baiser! Je ne te ferai citer comme témoin qu'au moment du procès. Ils n'y verront que du feu», aurait dit Tapie, selon Mellick. Ce dernier, c'est flagrant, l'a, dans son livre, très chaudement habillé pour l'hiver. Tapie a répliqué à son «ami», sur le plateau de Thierry Ardisson: «Mellick raconte une histoire et a fini par y croire.»

Mellick a brûlé son mentor. Il l'aimait bien, pourtant, Tapie. Au point de singer l'homme d'affaires en intitulant sa candidature aux législatives de 1993 «Energie Mellick». «Tapie et moi menons un même combat: changer la vie pour que les gens ne se laissent par charmer par les sirènes de l'extrême droite.» Dans sa section socialiste, dite «Copernic», on rencontre cependant de singuliers militants. Comme Dimitri Delepierre, 37 ans, chômeur et quatre enfants. Il a adhéré au PS il y quatre ans, alors qu'il était membre du PC. «C'était avant les élections de 1997, raconte-t-il. J'ai rencontré dans un bar un gars qui recrutait pour distribuer des tracts FN à 500 francs la journée. Je n'ai pas hésité.» Et cela dérangeait-il cet homme de diffuser les idées de Jean-Marie Le Pen? «Pas du tout, du moment que le pognon rentrait.»

Mais le petit job ne lui a pas porté chance: on lui a demandé de remplir un formulaire, prétendument pour se faire payer... Quelle n'a pas été sa surprise de découvrir son nom sur la liste Front national! Et de constater que plusieurs autres camarades socialistes de la section Copernic y figuraient également! «Mellick m'a immédiatement demandé de faire un démenti en mairie», confie Delepierre. «Je n'ai jamais entendu parler de cela, affirme aujourd'hui l'ancien ministre. Il est impossible qu'il y ait eu des membres du PS sur une liste FN.» A croire que Mellick n'assume pas cette part sombre de sa section socialiste.

«Plus Mellick grimpait dans les cimes du pouvoir, plus il disjonctait», soutient Paul-Marie Queste, 45 ans, adjoint au maire actuel. Et Bruno Dubout, 42 ans, avocat et lui aussi adjoint du maire socialiste dissident, précise: «Il a pété les plombs en devenant ministre en 1988, alors qu'auparavant j'ai travaillé avec lui avec beaucoup de plaisir.» Ce sont les communistes qui, les premiers, ont dénoncé les dérives du système Mellick. Le principe? Augmenter sans cesse le nombre de Béthunois redevables envers le maire, surtout en distribuant des emplois municipaux précaires, comme des CES. Et gare à ceux qui ne renvoient pas l'ascenseur!

«Monsieur, à ma demande, le bureau d'aide sociale vous soutient, en vous attribuant un maximum de secours, écrit Jacques Mellick à un Béthunois, le 5 septembre 1987. Surprise! Je viens de constater que vous n'exercez pas votre devoir de citoyen et votre droit de vote. Je pense qu'il s'agit d'un oubli malheureux et que, lors des prochaines consultations électorales, vous serez un citoyen à part entière. Aussi, je vous invite à vous présenter à la mairie de Béthune, le plus rapidement possible, muni de cette lettre et d'une pièce d'identité.» Ce courrier ne constitue pas du tout, selon Mellick, une pression: «Je n'ai jamais menacé de supprimer une aide.»

Manifestement, la sérénité ne règne pas toujours autour des urnes béthunoises. Bernard Seux a fait établir un procès-verbal par l'huissier de justice Nathalie Delannoy-Carnel le 14 décembre 1997, jour du second tour de l'élection municipale partielle. Celle-ci indique avoir recueilli les témoignages d'habitants d'un bâtiment de l'avenue de Bruxelles qui auraient reçu la visite de deux jeunes femmes déclarant travailler pour Mellick et proposant de les véhiculer jusqu'au bureau de vote. Quant à la présidente du bureau de vote de l'école Charlemagne, elle révèle qu'un incident, noté dans le PV, est intervenu à 15 h 55, quand l'épouse de Mellick a accompagné une dame âgée dans l'isoloir en tirant le rideau derrière elles. «Elle l'a accompagnée jusque dans l'urne, ironise Jacques Mellick, en éclatant de rire. Cette accusation est d'une telle médiocrité!»

L'ancien empereur du Béthunois aurait-il pratiqué la politique de la terre brûlée, après la défaite de son poulain, en décembre 1997? La lecture d'une ordonnance du juge d'instruction Olivier Janson, datée du 31 août 2000, jette un froid. Cinq incendies, vraisemblablement criminels, ont en effet ravagé des bâtiment communaux, pour la plupart, quelques jours après l'élection. Jacques Mellick a alors été placé sur écoutes téléphoniques. Extrait du compte rendu du 12 janvier 1998: lorsque Valérie X. lui parle d'une rumeur selon laquelle «C'est nous qui avons mis le feu», Mellick répond: «Ah oui? Et puis, c'est vrai, c'est nos gars à nous.» A Pascal Y., l'interrogeant sur ce même bruit qui court la ville, Mellick indique: «C'est des gens à moi.» A un troisième interlocuteur, travaillant à la Communauté du Béthunois, Mellick confie: «J'avais oublié de te dire que j'avais mis le feu... Ça va commencer, le quartier a flambé. Au Mont-Liébaut... Ben, j'ai des équipes à moi qui commencent à foutre le bordel, quoi... Je peux pas les arrêter. Avant, quand il y avait un maire et qu'il y avait quelqu'un qui avait de l'autorité sur les gens, ça allait bien...» Interrogé sur ces PV d'écoutes téléphoniques, Mellick assure qu'il faut prendre tous ses propos au second degré, que, ce jour-là, il a voulu s'amuser: «Il faut avoir de l'humour dans la vie!»

Trouve-t-il cette autre accusation comique? Deux jeunes femmes, employées municipales de Béthune, viennent de se libérer d'un lourd secret, qu'elles gardent depuis trois ans. L'une et l'autre ont confié à L'Express avoir fait le ménage à l'une des adresses privées de Jacques Mellick, sur leur horaire de la mairie. Sandrine, 29 ans, et Chantal, 43 ans, précisent qu'il s'agit du logement où résidait la mère de l'ancien député maire, à Verdrel, à quelques kilomètres de Béthune. «C'était généralement le chauffeur de Mellick qui nous emmenait, et nous restions deux heures, précise Sandrine. J'ai dû y aller au moins une fois par mois pendant trois années.» «Nous prenions des produits d'entretien de la mairie», ajoute Chantal. «Mellick était souvent présent, poursuit Sandrine. Devant moi, il donnait un billet de 100 francs à son chauffeur en disant: ?C'est pour vous deux.? Et j'ai toujours eu la moitié.» Interrogé sur le fait que des employées communales aient pu aller faire le ménage à l'une de ses adresses privées sur leur temps de travail, l'ancien député maire assure: «C'est totalement faux. On ne m'avait encore jamais parlé de cela.» Mellick aurait pu être poursuivi pour prise illégale d'intérêts... si les faits ne remontaient pas à plus de trois ans et n'étaient donc pas prescrits.

L'ancien ministre n'en a pourtant pas fini avec la justice, lui qui se dit victime de l' «obstination» du procureur de Béthune, avec plusieurs mises en examen. Notamment en mai 2000, pour faux en écriture publique. Il s'agit d'une convention signée avec la Cofracib, une société de promotion immobilière des Hauts-de-Seine, par Jacques Mellick en tant que maire, avec un tampon daté du 1er juillet 1993, alors qu'à cette date c'est Bernard Seux qui occupe le poste, Mellick étant frappé par le cumul des mandats. Conformément au Code pénal, l'information judiciaire a été ouverte pour crime. «C'est farfelu, soutient Mellick, car j'ai signé en fait en novembre 1995, alors que j'étais redevenu maire. Cette affaire ne peut se terminer que par un non-lieu.» Etonnant que cette convention ait pu traîner deux ans sans être signée, alors qu'elle permettait à la commune de récupérer 2,55 millions de francs auprès de la Cofracib, qui avait renoncé à acheter un bar-bowling à la ville. Par ailleurs, la société, qui exploite désormais depuis 1993 ce bar-bowling béthunois, n'a bizarrement jamais payé un centime du loyer annuel, fixé à 452 000 francs par la commune. «J'assume mes responsabilités, soupire l'ancien ministre. Mais je ne savais pas que le maire devait lui-même réclamer les loyers.» La chambre régionale des comptes s'est chargée de le lui rappeler en avril 2000, en engageant des poursuites contre lui, ainsi qu'à l'encontre de ses deux successeurs.

«Vous savez ce que j'en pense, de la justice? Je m'en fous!» déclare Mellick à un huissier venant vérifier la régularité de l'élection municipale de 1997. L'ancien député maire faisait le fier, alors que ses deux condamnations en correctionnelle l'ont profondément blessé. Pas les peines de prison avec sursis ni l'inéligibilité, bien qu'il juge inadmissible que les magistrats puissent priver les électeurs du candidat de leur choix. C'est surtout la privation de ses droits civils et familiaux qui l'a mortifié, révélant la face sensible de cet enfant unique et longtemps gâté: «J'ai eu l'impression d'être banni dans la profondeur de l'homme; si mon fils Jacques et ma belle-fille avaient disparu dans un accident, je n'aurais pas eu le droit de m'occuper de mes petits-enfants!»

S'il se sent victime de la justice des hommes, il ne se plaint pas de celle de son parti - il serait ingrat. Alors qu'un Jean-Marie Le Guen a dû abandonner son poste de patron de la fédération socialiste de Paris, après sa mise en examen, Jacques Mellick a bénéficié d'un traitement de faveur. S'il a été contraint de quitter ses fonctions au conseil national du PS en mars 1995, au lendemain de la calamiteuse audience au tribunal de Valenciennes, il n'a rien subi de tel dans sa fédération du Pas-de-Calais (particulièrement puissante, puisqu'elle «pèse» 12% des socialistes français, quand le département détient 2,3% de la population nationale!): il a pu garder le poste clef de trésorier jusqu'en novembre 1997, une fonction qu'il aura occupée pendant près de vingt ans, en bon Shadock de la pompe à phynances. Nombre de socialistes soutiennent, mais sans apporter de preuves, qu'il a gardé des secrets compromettants, qui expliqueraient ce cri du coeur attribué à Daniel Percheron, ancien chef de la fédération: «Si Mellick tombe, il entraînera la nappe et le couvert!»

L'ancien ministre se vante d'avoir reçu le soutien chaleureux, longtemps après ses condamnations judiciaires, de dirigeants nationaux, au premier rang desquels figurent Laurent Fabius et Julien Dray. Le nouveau leader des socialistes du Pas-de-Calais, Serge Janquin, premier questeur de l'Assemblée nationale, continue de traiter avec beaucoup d'égards Mellick malgré sa «faute inexplicable et impardonnable», alors qu'il ne mâche pas ses mots à l'encontre de Bernard Seux, dissident dans sa région, bien que membre de droit du conseil national du PS, violemment accusé de «jouer sans cesse de la rumeur, de la délation, du soupçon».

Le succès de Mellick vient de la crainte ou de l'admiration qu'il a su inspirer. Le maire bâtisseur de Béthune a acquis sa popularité sous les habits d'un Robin des bois. Il raconte avec jubilation comment, en 1987, il a envoyé, à la demande d'un responsable syndical, les services techniques de la mairie voler les stocks de blazers en cachemire d'une entreprise locale en dépôt de bilan, pour peser sur la «machine à broyer judiciaire». Il se présente encore en combattant de la «juste cause» - dont il est seul juge? - décidé à «changer l'ordre des choses par tous les moyens». Un «révolutionnaire» pour qui la fin justifie les moyens, ce qui autorise toutes les dérives, à commencer par les arrangements avec la loi et la vérité. «Mais suis-je encore fait pour la politique?» s'interroge Jacques Mellick. Bonne question.

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:28

En 2001, Bernard SEUX, affrontait plusieurs listes aux élections municipales. Jean Pierre Deruelle déclarait partout "Béthune est en panne". Finalement quel que soit le maire cela fait 40 ans que JPD dit partout la même chose. Heureusement que Béthune a évolué depuis que Jean Pierre a quitté le pouvoir en 1977 !

Ah ! la nostalgie du passé....

Il est peut être temps de laisser la place.

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 09:05

On vous le disait bien que ce n'était pas clair ! UDF, Sarkozyste, Seuxiste, et mellickien !

Acte 1


Appel des élus locaux udf pour une majorité unie autour de Nicolas Sarkozy. Jean pierre y figure, voir le lien ci après :
 http://www.gaullisme.biz/article-6553228.html

Acte 2

Voix du nord Béthune : Jean-Pierre Déruelle rejoint Bernard Seux pour faire barrage au système Mellick

[Le 17/01 à 9:24]

Jean-Pierre Déruelle rejoint Bernard SeuxLa campagne électorale n’est pas encore lancée qu’il se passe déjà des choses, à l’ombre du beffroi. Normal, direz-vous, on est à Béthune ! Dernière nouvelle en date : Jean-Pierre Déruelle claque la porte du MoDem et rejoint Bernard Seux, en troisième position d’une liste « citoyenne ».

PAR JEAN-PIERRE GLORIAN
bethune@info-artois.fr Si la liste qu’emmènera Bernard Seux n’est pas encore connue, (elle le sera à la fin du mois), on sait déjà qu’il a dû changer le positionnement de certains pour y introduire une « dose » de déruellistes. Et pour cause, l’ex UDF, ex MoDem Jean-Pierre Déruelle qui vient de claquer la porte du nouveau groupe, après l’avoir entrouverte début janvier, a décidé de ne pas poursuivre plus loin l’aventure avec Olivier Gacquerre .....

Bernard Seux l’a bien sûr accueilli à bras ouverts, lui qui l’a eu comme premier adjoint de 2001 à 2002. Parité oblige, Jean-Pierre Déruelle sera le n° 3 sur la liste conduite par Bernard Seux. « Mais je tiens à dire que je n’ai absolument rien négocié avec Bernard », poursuit le suppléant du député, signalant au passage qu’il n’a aucune ambition personnelle. Il veut simplement en finir avec le système mis en place à Béthune, battre Jacques Mellick et faire une liste la plus large possible. Justement, cette liste Seux-Déruelle, de qui sera t-elle composée ? Pas moyen d’en savoir plus pour l’instant, si ce n’est qu’il s’agira d’une liste citoyenne regroupant des gens de milieux professionnels ou associatifs, qui veulent servir Béthune, dans les quartiers, des gens neufs en quelque sorte qui n’ont jamais été élus. De son côté, Jean-Pierre Déruelle amène dans sa dot quelques personnalités connues. Marcel Trollé ? « C’est un NON ferme ». Un regret pour Jean-Pierre Déruelle : « Nous aurions voulu qu’André Flajolet, qui a décliné la candidature à la mairie de Béthune, reste dans son rôle de député, au-dessus de la mêlée, et laisse les Béthunois s’occuper de leurs affaires ». Et Albane Rohart, fidèle lieutenant du député, ex-conseillère municipale, que fera t-elle ?




Acte 3

Jean-Pierre Deruelle accepte la proposition de Jacques Mellick

lundi 23.11.2009, 05:01 - La Voix du Nord

Après avoir mûrement réfléchi, Jean-Pierre Deruelle accepte la main tendu de Jacques Mellick dans le seul intérêt de Béthune.
| ON EN PARLE |

Jean-Pierre Deruelle avait proposé, dans la cacophonie générale, une rencontre avec les protagonistes de l'hôtel de ville. Juste après les désaccords médiatisés entre Stéphane Saint-André et Olivier Gacquerre. ...

 

Premier effet : Jacques Mellick a suivi son idée, se déclarant prêt à rejoindre une alternative (notre édition du 13 novembre). « On a d'abord eu droit à un rabibochage entre le maire et son premier adjoint, sur le dos de Michel Piard. C'est la paix armée actuellement. »

L'élu aujourd'hui d'opposition constate en outre que la confusion générale s'installe pour les travaux, tous azimuts, sans concertation ni programmation rationnelle. Avec ce triste exemple du rond-point de la rue Berthelot.

Jacques Mellick lui tendant la main, Jean-Pierre Deruelle l'accepte « après mûre réflexion. J'accepte ce dialogue républicain dans le seul intérêt de Béthune et des Béthunois ». S'il note qu'il est le plus ancien opposant à l'ancien maire, il souligne que tous deux ont toujours entretenu des rapports individuels empreints de courtoisie et de respect réciproque. Il pense que le temps a apporté sagesse, expérience et compétences. « Il est temps de tourner les pages de nos querelles anciennes et de nous projeter dans l'avenir de notre ville. »

Jean-Pierre Deruelle est prêt à entamer le dialogue, en compagnie de toutes celles et tous ceux, sans exception, qui désirent apporter des solutions pérennes à la problématique actuelle. « J'ai noté avec satisfaction la volonté de Jacques Mellick de refuser la création de tout front anti Saint-André, sans pour autant altérer notre esprit sur les dérapages et dysfonctionnements actuels. »


CONCLUSION :

Démonstration est faite :
Jacques Mellick fait alliance avec la droite pour abattre Saint-André après lui avoir reproché de faire alliance avec le Modem comme Aubry à Lille.
Jean-Pierre Deruelle fait alliance avec la gauche, Bernard Seux puis Jacques Mellick pour abattre la majorité.
Les électeurs n'y comprennent plus rien mais nous si. Ils entretiennent un mauvais climat pour tenter de faire croire que la muncipalité ne fonctionne pas. Et surtout ils sont prêts à toutes les combines quitte à renier leurs engagements pour récupérer le pouvoir. Quelle tristesse !

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:46

Nos blogs concurrents sont ils diffamatoires ? A priori oui puisque plusieurs plaintes ont été déposées contre l'un et une récente contre l'autre.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:43

Hier soir au Mont Liébaut réunion entre  Bernard Seux, Jean-Pierre Deruelle, Jean-Pierre Grené, et d'autres pour préparer une offensive contre le budget de la majorité. Ils avaient également convié pour tenter de les débaucher des membres de la majorité. Vont ils un jour s'occuper de Béthune et des béthunois plutôt que d'être en permanence dans la rancune, le complot et les combines ?

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:33
En 2001 le journal l'express a publié un article résumant les pratiques de l'ex. Même si y a prescription judiciaire, les faits sont avérés et la prescription morale n'existe pas. Nous ne résistons pas à mettre cet article en ligne. Bonne lecture.  
express 1express 2express 3express 4express 5Les photos aussi sont intéressantes.
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 20:06

Une réunion secrète a été organisée par Daniel BOYS le 13 janvier 2010 au soir au Beff Café à Béthune. Autour de Daniel une petite poignée de supporters (10 personnes dont le patron du Beff qui ne cache pas ses sympathies, l’inénarrable Queste, Bernard Les Vices….) Cette réunion avait pour objet de préparer la campagne des régionales.

Pourquoi ne pas l’avoir fait au siège rue Copernic ? Pour trois raisons : la première est qu’il n’y a plus de militants au PS béthunois, la deuxième est que Jacques Mellick avait averti que Daniel pouvait se débrouiller seul et la troisième est que Daniel voulait compter ses troupes (10, avec ça on est servi !)

Au cours de cette réunion Daniel BOYS s’est lâché. Il a d’abord  annoncé que Mellick se retirait au moment des régionales puis il a dénoncé ses méthodes et ses pratiques. Cette charge violente contre son ex mentor a surpris l’auditoire.

Il a aussi eu quelques mots tout aussi aimables contre Jacques Mellick Fils.

Il a conclu en disant qu’il était désormais le successeur mais le fils ne l’entend pas de cette oreille et nous pouvons vous révéler que la guerre de succession fait rage et qu’elle est sanglante. Pourtant Mellick et Boys c’est bonnet blanc et blanc bonnet : des hommes du passé et du passif !

Bernard SEUX quant à lui a décidé de faire campagne avec Daniel BOYS puisqu’on les a vu faire du porte à porte ensemble.

Elle est pas belle la vie. Béthune réserve vraiment des surprises.

Voilà encore une raison de vous dire que nous sommes ravis du rajeunissement de l’équipe municipale qui petit à petit rend sa sérénité à la ville.

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 09:15

Notre ancien adjoint à la solidarité vient de reconnaitre devant la justice que c'était bien lui qui écrivait parfois sur le site internet du chti (sous la dictée de son mentor bien entendu). Ce donneur de leçons a mutiplié les bons du ccas lors de la dernière campagne des municipales faisant exploser les comptes pour 2008. Saint-François QUESTE ferait bien de réfléchir (pour une fois) avant d'aller déverser sa haine. Encore un qui ferait bien de se regarder. 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:57
Info de dernière minute : suite à la plainte déposée par Stéphane SAINT-ANDRE sur des factures peu conformes du service informatique de la Ville datant de l'ancienne municipalité, nous vous informons que la PJ a commencé aujourd'hui ses auditions. A suivre............
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