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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 08:51

Lorsqu'il devient maire de Lapugnoy, Alain Delannoy se présente contre les socialistes avec l'aide de l'UMP local, plus tard il figure sur la liste de Borlo aux régionales contre le PS, plus récemment il se présente aux cantonales contre Thierry TASSEZ, actuel maire de Verquin et candidat officiel du PS.

 

Aux municipales de 2008 il a été élu sur une liste où figuraient des UMP.

 

Il combat Mellick pour aider Bernard SEUX puis il aide le maire PRG de Béthune contre Mellick. En 2012, il se présente en dissident contre l'actuel député de gauche.

 

 

Aux municipales de 2014, il aide Mellick à Béthune et agit dans l'ombre pour donner la présidence du SIVOM au nouveau maire de droite de Béthune. En échange il obtient un poste de premier vice-président.

 

 

Après tout cela qu'Alain DELANNOY ne vienne pas s'étonner que le député Stéphane SAINT-ANDRE déclare à son sujet dans la presse qu'il est sans foi ni loi.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 09:44

Voici un communiqué du comité de soutien à la liste "Béthune, une ville à vivre" :

 

POUR RETABLIR LA VERITE


La campagne électorale avance et certains candidats sont frappés d’un mal étrange : ils ont la mémoire sélective. La campagne prend une mauvaise tournure. Olivier Gacquerre et Daniel Boys mentent sans vergogne. Ce n’est pas notre conception de la politique.


Olivier Gacquerre donne des leçons de bonne gestion. Il faut lui rappeler qu’à cause de lui en novembre 2011 LA VILLE A PERDU 188 571,59 €. Explications : la banque nous a proposé le 9 novembre 2011 de consolider un prêt revolving à 2,74 % à taux fixe.  Olivier Gacquerre s’y oppose contre l’avis d’Yvon Bultel. Il faudra attendre le 29 novembre pour le faire mais le taux est passé à 3,08 %. OG est pourtant banquier. On espère qu’il conseille mieux ses clients.


La seule réalisation d’Olivier Gacquerre pendant le mandat est le hangar à avirons. OG fait passer ce projet au bureau municipal en affirmant que le coût s’élève à 98 000 €. Au bout du compte il aura fallu débourser 388 959  €. La encore bel exemple de gestion !


OG et son groupe n’ont pas voulu voter pour la baisse des indemnités des élus et la baisse des taux d’imposition lors du conseil municipal du 11 avril 2013.


OG propose dans son programme la mise en place de la vidéo protection. Pourtant lui et son groupe ont voté contre cette proposition du maire lors du conseil municipal du 9 décembre 2013.


OG se plaint que nous n’ayons pas fait la maison des sportifs. Il avait fait inscrire au budget primitif de la ville une somme de 480 000 € pour sa réalisation. Or après les appels d’offres il s’avère que le coût prévisionnel réel est estimé à 722 000 €. Là encore bel exemple de gestion.


OG cite des friches sans solution. Il oublie de dire que ces friches sont la propriété d’investisseurs privés.


OG nous cite des chiffres fantaisistes notamment sur le busway qui ne coutera rien aux contribuables béthunois s’il est réalisé un jour.


OG propose une tarification sociale de l’eau. Le maire se bat depuis 3 ans avec le SIVOM pour sa mise en place.


OG parle de la salle Léo Lagrange. D’accord mais comment financer les 10 millions d’euros de travaux sinon en faisant un prêt qui correspond pour l’instant à 5 % d’augmentation d’impôts.


OG nous parle de l’abandon du projet d’agrandissement d’Auchan alors que ce projet est en cours et qu’Auchan compte bien aller jusqu’au bout.


OG nous parle de la création d’assistant ville pour rendre visite aux séniors alors que cela existe déjà. En effet à la demande du maire une convention a été signée avec la Poste pour que les personnes âgées seules ou isolées puissent recevoir la visite du facteur (une à plusieurs fois par semaine, à la charge de la ville).


OG nous annonce pouvoir baisser les impôts de 15 %. Alors pourquoi a-t-il voté contre la baisse proposée par le maire. De plus, 15 % de baisse c’est 3 millions d’euros de recettes en moins pour le budget de la ville. Où va-t-il faire des économies ? Sur le personnel ? Sur les services à la population ? En fermant des équipements publics ? Ou en diminuant les subventions aux associations et au CCAS ? C’est du populisme !


Il se targue d’avoir signé la chartre Anticor et il ment. Il n’a jamais été gêné de cumuler deux indemnités d’adjoints avec son épouse pour une journée de présence par semaine. Il n’a jamais été gêné de cumuler son emploi, son mandat de premier adjoint et ses mandats dans les intercommunalités. Il utilise le populisme.


Daniel BOYS quant à lui a été le premier adjoint de Jacques Mellick pendant de nombreuses années. Il a signé le contrat du parking souterrain. Il a signé le contrat de la piscine. Il et donc co responsable de l’endettement (63 millions d’euros en 2008, contre 52 millions aujourd’hui), responsable de la hausse de 100 % des impôts locaux avant 2008.


Aujourd’hui il dénonce avec un certain culot l’endettement de la ville et la pression fiscale dont il est pourtant responsable.


Daniel BOYS se plaint du retard pris sur le chantier de l’éco quartier Testut rue de l’Horlogerie. Si lui et Jacques Mellick n’avait confié ce chantier avant 2008 à la société ADEVIA (ex SEPAC) présidée par leur ami Jean-Pierre KUCHEIDA, nous n’en serions pas là. Heureusement grâce aux efforts du maire le chantier va reprendre.


Daniel BOYS dénonce le cumul des mandats. Pourtant il n’a pas été gêné d’être à la fois et pendant longtemps Premier Adjoint au maire, vice président d’Artois Comm et vice président du conseil régional.


Comme Olivier Gacquerre ou Pierre Emmanuel Gibson, il propose des choses qui existent déjà. Ces trois là décidemment connaissent bien mal Béthune !

 

POUR MEMOIRE :


Pierre Emmanuel Gibson est contre le cinéma (émission WEO)


Jacques Mellick, Bernard Seux, Jean Pierre Deruelle, F. Reaux, E. Brassart n’ont pas voté pour le dernier avenant d’implantation du cinéma (Conseil Municipal du 9 décembre 2013)


Olivier Gacquerre, Daniel Boys, Bernard Seux, Jean Pierre Deruelle ont voté contre la mise en place de la vidéo protection (Conseil Municipal du 9 décembre 2013)


Jacques Mellick, Bernard Seux, Olivier Gacquerre, Evelyne Brassart n’ont pas voté la baisse d’impôts et la baisse des indemnités des élus proposé par le maire (Conseil Municipal du 11 avril 2013)

 

Tous ces candidats ont la mémoire courte, à nous de leur rafraichir la mémoire !

 

Comité de soutien de la liste « Béthune, une ville à vivre » emmenée par Stéphane SAINT-ANDRE

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 10:02

Le couple Gaquerre a tenté en vain de faire main basse sur l'hôtel de ville. Les informations qui commencent à nous parvenir sont édifiantes sur leur gestion durant les 6 ans qui viennent de s'écouler. Les embauches de complaisance, l'inflation du financement d'un petit hangar à avirons qui au fil du temps devient complexe sportif, les erreurs de gestion.....bref derrière les beaux principes et les belles paroles il y a une tristre réalité. Nous y reviendrons.

 

Récemment réunion publique avec tous les ténors régionaux et nationaux de l'UDI. Pourquoi le cacher ? Pourquoi ne pas le dire dans les tracts et sur les affiches ? Ils tentent de tromper les électeurs en cachant leur appartenance à la droite. Il n'y a pourtant pas de honte mais non ils n'assument pas !

 

A cette réunion ils annoncent 300 personnes mais quand on regarde de plus prés la photo publiée sur leurs sites on ne compte que 150 chaises. Et encore il restait de la place. Et puis quand on regarde d'un peu plus prés encore on s'étonne d'y voir peu de béthunois et pour cause un bus était venu d'Arras déposer des figurants.

 

Cette réunion était donc un fiasco doublé d'un discours démago d'Olivier Gaquerre sur le thème : moi Olivier Gaquerre je ferais baisser les impôts, je vais réindustrialiser Béthune, je vais sauver le commerce, bref un discours de banquier qui restera comme les autres au stade des incantations.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 22:25

PARIS, 1 octobre 2013 (AFP) - A six mois des élections municipales des 23 et 30 mars 2014, les forces politiques tentent de se mettre en ordre de bataille pour ce qui sera leur premier test national depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée

.

Alors que les partis sont dans la délicate phase de désignation des candidats et de négociation des alliances, la campagne a débuté avec fracas avec la question des Roms et la réforme des rythmes scolaires.


Les enjeux nationaux sont toutefois loin de représenter les motivations principales des électeurs, plus de six sur dix votant d'abord pour des considérations locales selon un sondage Ifop/JDD.


La volonté de "sanctionner la politique du président de la République et du gouvernement" est toutefois exprimée par 26% des personnes.


Face à l'impopularité de l'exécutif et un Front National en embuscade, la gauche pour faire aussi bien qu'en 2008 -un bon cru- , table sur son ancrage local et la mobilisation de son électorat.


"Si le national a toujours un impact sur les élections locales, souvent au détriment du parti au pouvoir, ce sont encore les thèmes locaux qui priment. Nos maires ont bien travaillé, leur bilan peut les préserver de ce rejet national", assure à l'AFP, le sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen. "Mais plus les villes sont grandes, plus le national pèsera", avertit-il.

Le PS aura désigné ses candidats d'ici un mois par des primaires (13 et 20 octobre) ou des votes internes (10 et 17 octobre). Six primaires ouvertes sont prévues: Marseille, Aix-en-Provence, Béziers, Le Havre, Boulogne-Billancourt, La Rochelle.

C'est la première fois que le PS et l'UMP (Nathalie Kosciusko-Morizet a été désignée ainsi tête de liste à Paris) utilisent des primaires ouvertes pour des municipales.

 

Le FN espère créer la surprise

 

Le PS espère l'emporter à Avignon, Montauban, Albi, Nîmes, Perpignan. L'UMP porte ses espoirs sur Toulouse, Angers, Reims, Caen et Metz.

 

Malgré l'appel du PS à l'union dès le premier tour, les écologistes partiront en "autonomes" "partout où cela sera possible" à l'exception de villes comme Béziers "face au danger du FN". Les candidats sont désignés par un vote des militants et "les logiques locales et le cas par cas prévalent sur une stratégie nationale" souligne-t-on à Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

 

A contrario, le Parti radical de gauche (5.000 élus) a conclu un accord de soutien mutuel aux sortants avec le PS qui le soutiendra notamment à Béthune, Evreux ou Bastia. Des discussions sont en cours pour Saumur, Vichy, Villetaneuse ou Amberieu en Bugey où le PRG s'estime le mieux placé.


Au Front de gauche, rien n'est simple. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Jean-Luc Mélenchon (coprésident du Parti de gauche) s'affrontent sur la tactique. Le PG prône l'autonomie dès le premier tour et les communistes qui dirigent des villes avec le PS sont pour le "cas par cas". Le PCF ne dirige plus qu'une seule ville de plus de 100.000 habitants - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)- mais encore 806 communes avec environ 13.000 élus locaux. Le PS entend leur ravir Saint-Denis, Dieppe, La Courneuve.

 

Les cadres PCF se réunissent le 5 octobre pour désigner leurs chefs de file avant une validation le lendemain en Conseil national. Les militants se prononceront fin octobre sur la question des alliances.

A l'UMP, ébranlée par ses querelles intestines, très peu imaginent une vague bleue. Mais le parti compte sur un vote sanction contre Hollande pour faire basculer des villes de 30.000 à 100.000 ha et la prise de petites communes pour reprendre le Sénat à la gauche, première étape de la reconquête.

 

"Plus de 85% des candidats sont déjà investis", a assuré à l'AFP Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé.

La droite fait face aux ambitions du FN, qui compte créer la surprise en gagnant plusieurs villes comme Béziers, Tarascon ou Hénin-Beaumont et "faire élire plusieurs centaines de conseillers municipaux", a expliqué à l'AFP Nicolas Bay, responsable des élections. Autre enjeu, perturber le jeu politique en obligeant des UMP à des alliances face aux risques de triangulaires. Il a déjà investi plus de 623 têtes de listes (120 en 2008).

 

A l'UDI, une commission nationale d'investiture s'est déjà "prononcée sur près de 600 des 1.100 villes de plus de 9.000 ha avec la désignation de 260 têtes de liste et 340 chefs de file pour des listes d'union avec l'UMP", a indiqué à l'AFP Eric Azières, chargé des élections. Seconde étape "qui commence, celle des échanges nationaux entre l'UDI et l'UMP" en vue de listes communes. "Le rapprochement avec le MoDem ne devrait pas changer grand-chose car le MoDem n'est allié avec le PS que dans une dizaine de grandes villes", précise M. Azières.

 

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 09:41

Puisque des questions se posent à ce sujet nous publions ci dessous un article récent de la Voix du Nord reprenant les questions, critiques et les réponses du député maire :

 

« Stéphane Saint-André parmi les 50 députés les moins présents de l’hémicycle.» Le communiqué que l’UDI de Béthune a publié le 2 septembre est un brin tapageur. Hakim El Azouzi y dénonce « la politique par le mensonge» du député de la 9e circonscription et pose opportunément la question, six mois avant les municipales : « Comment peut-il continuer à justifier le cumul des mandats ? »

 

À l’appui de sa thèse, l’UDI cite le site nosdeputes.fr, créé par Regards citoyens. Cette association, fondée en 2009, entend proposer un outil « pour mieux appréhender le travail, pas forcément perceptible, des parlementaires».

 

Un « graphe temporel » résume l’activité parlementaire de chaque député sur les douze derniers mois, en se basant sur douze critères : nombre de semaines d’activité, de réunions et interventions en commission, d’interventions longues et courtes dans l’hémicycle, d’amendements signés et adoptés, de rapports écrits, de propositions écrites et signées, de questions écrites et orales.

 

Pour les cinq premiers critères, Stéphane Saint-André figure parmi les 150 derniers – et non 50 comme l’affirme l’UDI.

 

« Nos sources sont le Journal officiel et le site Internet de l’Assemblée nationale, précise Tangui Morlier, cofondateur de Regards citoyens. Nous nous basons uniquement sur des critères officiels et valables pour tous les parlementaires. » Exitdonc les résultats des scrutins publics car cette donnée n’est pas publique.

 

Autre écueil, et non des moindres, la présence dans l’hémicycle des députés n’est pas relevée officiellement. « On est incapable de la détecter. C’est un indicateur pas fiable, qu’on ne publie pas. »

 

Le site propose en revanche de compter les semaines d’activité en pointant les présences en commission et les interventions dans l’hémicycle. Tout en invitant les internautes à consulter les fiches personnelles de chaque député « avant de faire des jugements hâtifs uniquement fondés sur la synthèse».

 

Pour Stéphane Saint-André, si l’intention de nosdeputes.fr est louable, le résultat peut s’avérer dangereux. « Je vois bien en commission que certains collègues reposent sous une autre forme une question qui a déjà été posée pour être comptabilisés. »

 

Agenda en main, le député de la 9e conteste également les chiffres. Nosdeputes.fr le crédite de 23 semaines d’activité ? « J’étais présent 36 semaines.» Quant aux réunions de commission, « mon décompte est de 85 » là où le site l’a pointé 32 fois présent.

 

Il note au passage que si « les commissions des lois et des affaires sociales se réunissent toutes les semaines, ce n’est pas le cas de celle de la défense, où je siège».

Par ailleurs, seule la réunion du mercredi à 9 h donne lieu à la signature d’un relevé de présence. « Neuf réunions sont prévues la semaine prochaine. Si je suis absent mercredi à 9 h mais présent aux huit autres, je ne serai pas comptabilisé. » Bref, « le seul pointage sérieux, ce sont les questions écrites et orales ».

 

Heureux hasard, Stéphane Saint-André figure dans les 50 premiers pour ce dernier critère…

 

Reste que « le nombre de semaines d’activité est le critère que les gens vont retenir alors que c’est une donnée qu’on ne peut pas avoir». Stéphane Saint-André appelle donc l’UDI à éviter les raccourcis à double tranchant : « Leur chef de file, Jean-Louis Borloo ne totalise que 16 semaines d’activité sur le site, encore moins que moi. Et pourtant, je le vois chaque semaine ! »

Pour mesurer l’assiduité des députés en séance, « il faudrait qu’on pointe à chaque fois qu’on entre dans l’hémicycle. Il me semble que c’est ce qui se fait au Parlement européen». En attendant cette évolution, « pas forcément souhaitable parce qu’elle pourrait tourner au flicage », si vous voulez vous assurer que votre député est à

l’Assemblée, regardez la télé !

 

 

Maire ou député, il faudra choisir

Dans leur communiqué, Hakim El Azouzi et l’UDI accusent Stéphane Saint-André d’avoir « retourné sa veste» en ne votant pas la loi sur le non-cumul des mandats déposée par le gouvernement. Alors qu’il avait signé la charte des valeurs de l’association Anticor, qui place le non-cumul au cœur de sa démarche de modernisation de la vie politique.

Le maire de Béthune et député de la 9e circonscription ne partage pas cette analyse. « J’ai applaudi la proposition de François Hollande de voter une loi de limitation du cumul des mandats. Mais il n’avait pas dit qu’un député ne pourrait plus être adjoint au maire d’un village de 40 habitants (la loi prévoit qu’on ne peut plus cumuler un mandat de parlementaire avec une fonction exécutive). En revanche, on pourra continuer à cumuler les mandats de député et conseiller général ou régional. C’est pour ça que j’ai voté contre. »

« Un vrai dilemme »

Stéphane Saint-André l’affirme, son groupe (radical, républicain, démocrate et progressiste) à l’Assemblée veut aller plus loin que la loi actuelle : « Nous voulons supprimer tout cumul d’indemnités, limiter le nombre de mandats dans le temps et prendre en compte les intercommunalités. J’ai d’ailleurs démissionné de mes postes de vice-président d’Artois Comm. et du SIVOM.» En revanche, il reste convaincu que les mandats de maire et député doivent rester cumulables, ce qui lui vaut les foudres de l’UDI et met à mal les tentatives de rassemblement de la gauche béthunoise.

Reste que la loi finira par passer et qu’il devra choisir entre Béthune et l’Assemblée. « C’est un vrai dilemme pour moi, les deux fonctions sont intéressantes. J’aime Béthune et le boulot de maire est passionnant. Si je peux exercer les deux fonctions jusque 2017, ça ne peut être que bénéfique pour Béthune. »

Mais les Béthunois sont-ils prêts à prendre le risque d’élire un maire pour trois ans en 2014 ? « Même si je choisis l’Assemblée, un maire n’est pas tout seul. Les électeurs votent pour une équipe et un programme. Quoi qu’il arrive, ma liste poursuivra son action : toutes les garanties d’application du programme existent. » Circulez, y’a rien à voir ? RU. MU.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 14:42

Voici un article du site « une histoire populaire » qui nous rafraichit la mémoire sur la gestion des villes que le front National a gouverné.

 

Municipales : Le FN doit assumer son catastrophique bilan local


Publié par Matthieu Lépine le 1 juillet 2013 


Une partie de l’électorat actuel dit vouloir en finir avec l’hégémonie des « grands » partis de gouvernement que sont le PS et l’UMP. Certains sont attirés par la nouveauté que représenterait le Front national. Peut-être ignorent-ils cependant que le FN et ses satellites d’extrême droite ont gouverné et gouvernent même encore certaines municipalités. Marignane (Daniel Simonpieri¹, 1995-2008), Toulon (Jean-Marie Le Chevallier², 1995-2001), Vitrolles (Catherine Mégret³, 1997-2002), Orange (Jacques Bompard4, 1995-aujourd’hui) ou encore Bollène (Marie-Claude Bompard5, 2008-aujourd’hui), les exemples ne manquent pas. A l’heure où sondages et médias nous promettent un score historique pour l’extrême droite lors des scrutins à venir, un bilan des années FN dans ces communes s’impose. Car le moins que l’on puisse dire, est que le résultat est tout sauf glorieux. Gestion désastreuse des finances publiques, politique antisociale, vie culturelle réduite à néant, mesures discriminatoires et multiplication des condamnations judiciaires, les mandats d’élus Front national ou apparentés représentent des heures sombres pour ces municipalités.

 

le pen maires fn

Jean-Marie Le Pen entouré, de gauche à droite, par Jean-Marie Le Chevallier (Toulon), Jacques Bompard (Orange) et Daniel Simonpieri (Marignane).


Une gestion désastreuse des finances publiques

Lorsqu’il s’agit de taper sur les immigrés, le Front national est le premier à prétendre se soucier des finances publiques. Cependant, lorsque l’on se penche sur les municipalités qu’il a eu à gérer, on se rend rapidement compte que cela n’est qu’un leurre.

En effet dans ces villes, en dépit du sens commun et des valeurs républicaines, l’intérêt général a sans arrêt été piétiné et l’argent public dilapidé. A des fins partisanes par exemple, comme à Vitrolles, où entre 2000 et 2001 une partie des impôts des administrés, pas moins de 75 000 euros, a servi à financer l’envoi de courriers à l’ensemble des maires de France, dans l’unique but de promouvoir la candidature à l’élection présidentielle de Bruno Mégret, époux de la première magistrate.

C’est aussi à des fins privées que l’argent public est parfois parti en fumée. A Vitrolles une nouvelle fois, la Chambre régionale des comptes (CRC) a pointé du doigt en 2002 l’utilisation des frais de représentation (50 000 euros) de Catherine Mégret. Une partie d’entre eux auraient notamment servi à financer des repas en dehors du cadre professionnel. A Orange, la situation fut sensiblement la même. Là-aussi, en 2011, la CRC a dénoncé l’utilisation de l’argent public par le maire Jacques Bompard. En effet, entre 2001 et 2011, il se serait offert sur le dos du contribuable, des billets de trains, des nuits d’hôtels, des cigares, des soins en spa, de la literie…

L’incompétence ou encore la démesure sont aussi parfois à l’origine de gaspillages conséquents. A Toulon, Cendrine Le Chevallier, épouse du maire et adjointe à la jeunesse, crée en 1997 l’association de loisirs Jeunesse toulonaise6. Financée à 100% par la ville, elle va absorber à elle seule plus de 70% du budget destiné à la politique de la jeunesse. Cependant la gestion désastreuse de cette structure (projet faramineux…) va conduire à sa liquidation judiciaire en 1999. Refusant de payer sa dette, la ville de Toulon devra finalement s’acquitter avec l’argent du contribuable de plus de deux millions d’euros.

Cette affaire révélera aussi l’attribution d’emplois fictifs au sein de l’association. Jean-Marie Chevallier sera à ce sujet condamné par la justice en 2001 à 8 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et complicité d’abus de confiance. Il devra par ailleurs rembourser avec sa femme le montant des salaires versés dans le cadre des emplois fictifs (ceux-ci s’élevant à 44 000 euros).

A Vitrolles enfin, la CRC dénoncera en 2002 l’incompétence de certains services municipaux. Un manque de professionnalisme qui sera à l’origine de dépenses supplémentaires pour la ville afin de faire intervenir des « consultants extérieurs pour remplir des missions habituellement assurées par les services municipaux ».

Pour conclure sur ce sujet, il est important de noter qu’à Toulon (surendettement équivalent au budget municipal), Marignane (près de 44 millions d’euros de dettes) ou encore Vitrolles, le passage du Front national débouchera à chaque fois sur un endettement record.

 

Un arsenal de mesures antisociales

A en croire Marine Le Pen, les préoccupations sociales auraient depuis toujours été des priorités pour le FN. Cependant, lorsque l’on prend un peu de hauteur par rapport aux discours et que l’on se concentre sur les actes, la fibre sociale du Front national parait peu évidente.

En effet, de Toulon à Marignane, en passant par Orange, Bollène ou Vitrolles, l’arrivée de l’extrême droite s’est toujours soldée par une chute, voir même parfois par une disparition totale, des subventions aux associations à caractère social (Aides, Secours populaire, Restos du cœur, Fédération des œuvres laïques…). La plupart du temps, les municipalités cherchent sournoisement à atteindre les populations immigrés les plus démunis. Cependant, ces coupes budgétaires sont un drame pour l’ensemble du tissu social.

Au-delà des associations, ce sont les centres sociaux qui sont constamment victimes des politiques menées par les communes frontistes. Ne recevant plus de subventions certains doivent mettre la clé sous la porte. D’autres ne survivent que grâce aux aides de l’Etat. A Vitrolles, la baisse des dépenses dans le domaine social s’est accompagnée de nombreux licenciements chez les intervenants sociaux (éducateurs…). Ce secteur sera d’ailleurs l’un des premiers visés par les suppressions de postes de fonctionnaires non titulaires (pas moins de 150 salariés de la mairie disparaissent en quelques mois suite à l’arrivée de Catherine Megret).

La situation est d’autant plus compliquée dans les quartiers populaires, que ceux-ci sont laissés à l’abandon par les pouvoirs publics. En effet, les élus frontistes concentrent la totalité de leurs efforts sur les parties visibles de leurs villes (centres, lieux touristiques…) et comptent sur l’état de délabrement des quartiers périphériques pour faire fuir les populations immigrés qui y vivent en grande majorité. L’été à Orange, Jacques Bompard va même jusqu’à supprimer certaines lignes de bus, reliant les cités de la périphérie au centre-ville7. Pour Anne-Marie Hautant (Parti Occitan), conseillère municipale d’Orange et vice-présidente de la région PACA ces mesures s’apparentent à une véritable « politique d’apartheid ».

A Marignane, Daniel Simonpieri a quant à lui décidé en 1996 de restreindre l’accès aux cantines scolaires aux seuls enfants dont les deux parents ont un emploi8. Une mesure discriminatoire et antisocial qui stigmatise et s’attaque clairement aux chômeurs pourtant déjà plongés dans le désarroi social.

Ces différents exemples mettent en exergue l’absence totale de politique sociale dans les municipalités frontistes. Pire, c’est un véritable arsenal de mesures antisociales qui est adopté. Fin des subventions aux associations et aux centres sociaux, suppression de postes dans le secteur social, abandon des populations les plus démunies… Face à la réalité des actes, les « beaux » discours de Marine Le Pen n’ont plus aucun sens.

 

Megret

Catherine et Bruno Mégret


Une vie culturelle réduite à néant

Une chose est sure, les élus frontistes partagent tous la même détestation de la culture. Gilbert Lagier, adjoint de Jacques Bompard en charge des affaires culturelles déclarait par exemple en 1995, « à Orange, c’est le 123e dossier, on s’en occupera après avoir réglé le 122e ».

Comme dans le secteur social, ce sont les associations qui sont les premières victimes de l’arrivée de l’extrême droite à la tête des municipalités. A Toulon, Jean-Marie Le Chevallier va les mettre au pas. Celles qui refuseront de se soumettre au bon vouloir de l’élu frontiste seront purement et simplement dissoutes. Ce sera notamment le cas de l’association Chateuvallon Théâtre national de la danse et de l’image (TNDI), qui proposait à l’époque des spectacles de théâtre, de musique, de danse et organisait des festivals.

Pour son opposition au pouvoir municipal en place ou encore pour ses choix de programmation (invitation du groupe NTM au festival de la banlieue de Toulon9…), le directeur, Gérard Paquet, sera licencié avant que son association ne soit dissoute quelques temps après.

En 1997 à Vitrolles, la directrice du cinéma municipal, Régine Juin, sera elle aussi mise à la porte. En effet, malgré les demandes de la municipalité, elle avait refusé de déprogrammer une série de 10 courts métrages consacrés à la question du sida chez les homosexuelles. Les Lumières, seul cinéma de la ville, sera quant à lui fermé et ne rouvrira qu’en 2004.

Dans cette même commune, le Sous-Marin, association gérant un café-concert du centre-ville et mettant en place des actions à caractère culturel et social, va lui aussi devenir la cible de Catherine Mégret. Accueillant des groupes engagés, comme Noir Désir ou Massilia Sound System, et ayant des prises de position anti-FN, le Sous-Marin va voir partir en fumée ses subventions municipales (20% de son budget). Pire, à peine quelques mois après l’élection de l’élue FN, l’entrée et les fenêtres du café seront murées.

De véritables politiques d’épuration culturelles vont par ailleurs voir le jour avec notamment la censure d’ouvrages et d’artistes. Dans certaines bibliothèques municipales une partie des publications va tout simplement disparaître. A Marignane par exemple, les abonnements à Libération ou encore à La Marseillaise vont être supprimés. C’est cependant à Orange que les changements vont être les plus extrêmes.

Là-bas, des ouvrages traitant du racisme, du rap10, de la Seconde guerre mondiale ou encore des contes africains vont subitement s’éclipser des rayons. A l’inverse, le doyen de l’Inspection générale des bibliothèques va rapporter que des dizaines ouvrages d’auteurs d’extrême droite (Jean Mabire, Henry Coston…), clairement antisémites et nostalgiques de l’Allemagne nazi, vont faire leur apparition.

A Toulon, c’est à la fête du livre qui ouvrira ses stands à la littérature d’extrême droite, avant que le maire Jean-Marie Le Chevallier ne décide de ne plus organiser cet événement. On pourrait multiplier les exemples. Cependant l’échantillon ici présenté suffit à rendre compte des base de la « politique culturelle » mise en place localement par le Front national. Baisse des subventions, licenciement, censure, épuration… Le constat est terrifiant.

 

Mesures discriminatoires et détestation de tout ce qui ne vient pas de l’extrême droite

Le FN se défend de vouloir mettre en place des mesures discriminatoires. Cependant son bilan local vient une fois de plus contredire ses beaux discours. Politique de préférence nationale, discrimination à l’embauche, rejet de tout ce qui ne porte pas la marque de l’extrême droite , dans ses municipalités le Front national a multiplié les mesures antirépublicaines.

« Assurer dans le cadre légal la priorité aux Français pour les emplois municipaux, les aides sociales et l’attribution de logements » voilà ce que proposait par exemple Catherine Mégret11 dans l’un de ses tracts de campagne en 2001. La préférence nationale sera en effet la base de sa politique municipale à Vitrolles, avec des propositions qui ressemblent sensiblement à ce que suggère aujourd’hui Marine Le Pen. Ainsi en 1998, la municipalité frontiste va créer une allocation de naissance de 5000 francs, uniquement versée aux familles dont au moins l’un des deux parents est français ou ressortissant de l’Union européenne. Catherine Mégret sera cependant condamné en 2000 à 3 mois de prison avec sursis, 100 000 francs d’amende et deux ans d’inégibilité pour avoir mis en place cette mesure discriminatoire.

A Marignane, c’est la suppression des plats de substitution sans porcs dans les cantines scolaires qui va être décidée par Daniel Simonpieri en 1996. Son objectif, faire en sorte que les élèves musulmans ne restent pas déjeuner dans leur établissement. Cependant, la justice sera la aussi saisie et le tribunal administratif annulera cette décision en 2004.

Si le Front national discrimine les habitants en fonction de leur origine ou de leur religion, il le fait aussi en fonction de leur orientation politique12. En effet en 1998, Cendrine Le Chevallier, épouse du maire de Toulon et adjointe à la jeunesse, demande au directeur de l’association Jeunesse toulonnaise de faire occuper les principaux postes de l’organisation « soit par des employés sympathisants du Front national, soit par des éléments totalement neutres ». Elle sera condamnée à un mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende par le TGI de Toulon pour discrimination à l’embauche.

On retrouvera dans la véritable épuration des noms des espaces publics effectuée par Catherine Mégret à Vitrolles, cette détestation de tout ce qui n’appartient pas à la culture politique de l’extrême droite. Les noms de François Mitterrand, de Salvador Allende, de Nelson Mandela ou encore Dulcie September (militante anti-apartheid) vont en effet disparaître des avenues, place ou square de la ville pour être remplacés par ceux de Marguerite de Provence ou encore de Mère Téresa.

A Bollène, Marie-Claude Bompard entretient toujours ce climat. L’an dernier elle se faisait remarquer en interdisant que soit entonné le chant des partisans, hymne de la résistance française, lors des cérémonies commémoratives de l’Appel du 18 juin.

 

Marignane, Toulon, Vitrolles, Orange ou encore Bollène, le bilan local du Front national et de ses satellites est affligeant. Un simple coup d’œil suffit à comprendre pourquoi on parle d’années noires lorsque l’on évoque la gestion municipale de l’extrême droite dans ces communes. Malheureusement, ce bilan est aujourd’hui passé sous silence. Pourtant, à moins d’un an des municipales il apparaît nécessaire de le présenter aux français.

 

¹ Elu sous l’étiquette FN en 1995 puis MNR (Bruno Mégret) en 2001.

² Elu sous l’étiquette FN en 1995. Il quitte le parti en 1999.

³ Elue sous l’étiquette FN en 1997 suite à l’inégibilité de son mari Bruno Mégret (numéro 2 du FN). Elle rejoint le MNR en 1999.

4 Elu sous l’étiquetteFN dont il est l’un des membres fondateurs, il rejoint le MPF de Philippe de Villiers en 2005 avant de fonder la Ligue du sud (parti d’extrême droite proche du Bloc identitaire) en 2010. Bien qu’il souhaite se démarquer du Front national, ce parti régionaliste lui reste fortement lié. Le député suppléant de Marion Maréchal-Le Pen est par exemple son vice-président.

5 Femme de Jacques Bompard, membre du FN de 1972 à 2005, elle est élue sous l’étiquette MPF en 2008 avant de rejoindre la Ligue du sud.

6 A travers cette association la municipalité cherchait à détruire toutes les autres structures d’encadrement de l’enfance et de la jeunesse afin d’avoir les mains libres pour instaurer la préférence nationale dans les centres de loisirs municipaux.

7 Il cherche ainsi à éviter que les jeunes des quartiers périphériques viennent se mélanger aux touristes dans le centre.

8 Jugée discriminatoire, cette mesure serasuspendue par le tribunal administratif.

9 Sous la pression de la mairie et de la préfecture, Gérard Paquet sera contraint d’annuler la venue du groupe de rap.

10 Début 2012, Jacques Bompard a refusé la tenue d’un concert d’IAM au motif que sa ville ne programme pas de concert de rap.

11 Elle sera condamné en 2001 à cinq ans d’inégiblité pour cela avant que la cour d’appel annule cette décision jugeant que les faits étaient prescrits.

12 Si la discrimination est partie intégrante des municipalités Front national ou apparentés, le népotisme (fait de favoriser un proche) l’est tout autant. Ainsi, à Toulon, Cendrine Le Chevallier, épouse du maire, obtient le poste d’ adjointe à la jeunesse, à Orange, le neveu de Jacques Bompard devient président de l’office du tourisme…

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 16:41

Stéphane SAINT-ANDRE nous a fait parvenir copie de son discours de rentrée prononcé lors de la soirée moules frites organisée par le PRG.

 

Nous avons décidé de le publier dans son intégralité car il éclaire la situation béthunoise pour les mois à venir.

 

Mesdames, Messieurs les Elus

Chers Amis

 

Quel plaisir de vous retrouver une fois encore pour ce rendez-vous militant qui sera cette année un rendez-vous bilan à quelques mois des élections municipales.

 

Je me suis peu exprimé pour l’instant sur ce sujet car en politique comme dans la vie il y a un temps pour tout.

 

Les candidats potentiels se positionnent, certains oubliant un peu trop rapidement le passé proche.

 

Il nous faudra rappeler dans les mois à venir non seulement notre bilan mais aussi la situation de la ville trouvée en 2008.

 

Une ville à la dérive, un maire sans vision qui n’avait que l’obsession des travaux pharaoniques, une fiscalité galopante, des impôt élevés qui avaient augmenté de 60 % en 10 ans, une dette de 60 millions d’euros, des commerces fermés, des friches, pas de cinéma, un parking souterrain coûteux, des zones de stationnement payant, des rues et des bâtiments mal entretenus, une ville isolée.

 

Voilà la triste réalité de la situation de 2008. Le pari était fou mais nous l’avons relevé. D’abord sur le front des finances.

 

Nous avons, grâce à l’opiniâtreté et au talent d’Yvon BULTEL et des services, réduit de manière visible l’endettement.

 

Puis nous avons réduit notre train de vie en nous attaquant à nos dépenses. Cela nous a permis de geler la fiscalité et cette année de baisser la part communale des impôts locaux.

 

C’est un exploit dans une période de crise où les ressources des collectivités sont à la baisse.

 

Malgré cela nous avons investi 20 millions d’euros durant le mandat pour renforcer l’attractivité de Béthune. Chaque point du programme de 2008 a été chiffré et présenté à la population en mai 2010. Certes il a fallu reporter certains investissements, je pense à la salle Léo Lagrange, à la maison des sports ou encore au musée d’ethnologie régionale.

 

Nous avons dû, avec courage et clairvoyance, faire des choix pour tenir la promesse de ne pas augmenter les impôts.

 

Avec Jean-René BOUTINON, nous avons amélioré les voiries, terminé les travaux de la Grand’place, mis en place une politique de fleurissement et d’aménagement environnemental, et bientôt la mise en place d’une zone bleue. Nous avons investi pour terminer les travaux d’amélioration et de rénovation du Quartier du Mont-Liébaut. Nous avons réalisé une épicerie solidaire avec le soutien actif d’Evelyne PLANQUELLE et de Liliane CIRILLI.

 

Nous avons avec Philippe PREUD’HOMME rétabli le dialogue avec les commerçants et j’ai personnellement rencontré tous les propriétaires des friches commerciales de Béthune pour négocier les prix de vente et de location de telle sorte qu’aujourd’hui nous avons la chance malgré un environnement tendu d’avoir un commerce qui résiste mieux à la crise. Les ouvertures de commerces sont plus nombreuses que les fermetures et nous avons résorbé les friches commerciales.

 

Parallèlement à cela le projet de la Rotonde après une reprise de société avance bon train.

 

Puisque je parle de friches je vais poursuivre avec celles qui existaient en 2008 et pour lesquelles rien n’était prévu ou alors en dépit du bon sens.

 

Après la privatisation du stationnement payant au profit de la société Q Park, l’ancien maire avait prévu la privatisation du marché avec une halle au pied du beffroi qui défigurait notre magnifique place, des tours sur les vestiges du Bastion, la vente de la Chapelle St Pry ou encore la construction de tours de 10 étages rue de Lille ou encore un projet à revoir sur l’éco-quartier Testut ou encore un ensemble patinoire cinéma qui aurait coûté 80 millions d’euros aux contribuables.

 

Désolé d’avoir à rappeler tout cela mais c’est une triste réalité qui aurait occasionné 40 % d’augmentation d’impôts si nous n’avions pas été élus.

 

Nous avons travaillé d’arrache-pied, recherché des solutions et au final tenu nos promesses sur tous ces dossiers en préservant le porte-monnaie du contribuable.

L’ex polyclinique accueillera bientôt les services du Conseil Général, les travaux de l’éco quartier vont reprendre après les difficultés de la société ADEVIA, l’ancien internat du Lycée de jeunes filles démoli, la maison des syndicats a été rachetée et le permis de construire est signé pour en faire un Centre de Formation, le permis de construire des logements rue de Lille sera bientôt déposé, j’ai rencontré les dirigeants d’ESSO pour le rachat par la ville de l’ancienne station-service, une société est d’ores et déjà intéressée pour y construire des logements mais nous en profiterons pour améliorer la circulation et les aménagements.

 

A ma demande l’agence d’urbanisme travaille sur le site de la prison pour faire des propositions à la ville quand elle aura déménagé et cela avant 2017.

 

La Chapelle St Pry a été transformée pour accueillir des expositions du Musée d’Ethnologie Régional après avoir accueilli la prestigieuse exposition du Louvre lors de l’opération Capitale Régionale de la Culture.

 

Nous avons réalisé de nombreux logements. Récemment encore j’ai inauguré la résidence René Dumont rue Barbusse. Par contre après une rencontre avec les riverains de la rue du rabat j’ai décidé de reporter sine die le projet de la SIA tant qu’il n’y aura pas de consensus.

 

Dans ce domaine comme dans les autres nous savons écouter les citoyens comme nous le faisons au sein des Conseils de Quartier mis en place par Joël CARON.

En matière sportive nous avons réalisé des terrains synthétiques, amélioré les structures existantes et accompagné les clubs.

 

En matière environnementale nous avons au travers des prémices d’un agenda 21 commencé à changer les habitudes des élus et des services mais la route est encore longue.

 

En matière de santé et de handicap, nous menons de nombreuses actions avec Monique DELMOTTE.

 

Avec Naïké LOUCHART qui a repris la suite d’Anne ECUYER nous avons progressé dans la création et l’amélioration des pistes cyclables et plus largement du plan vélo.

 

La gare d’eau et le port de plaisance sont eux aussi en plein travaux car nous devons aussi faire le pari du tourisme. Le changement des panneaux d’autoroute en est la preuve. Et puis nous sommes particulièrement fiers d’avoir trouvé une solution non coûteuse pour le cinéma dont la première pierre sera posée avant la fin de ce mandat.

Nous avons tenu nos promesses avec une ambition nouvelle pour Béthune qui retrouve peu à peu sa place en région.

 

Nous avons rendu son honneur à Béthune.

 

Cela grâce à une équipe que je remercie, cela grâce à des fonctionnaires municipaux que je remercie, cela grâce aussi au fait que je sois député et que les dossiers ont pu se solutionner plus vite.

 

Cela m’amène à vous dire qu’une ville dont le maire est député est mieux défendue.

Pour le moment il nous faut mener à bien les chantiers béthunois en cours et un mandat de plus permettra d’y arriver et de stabiliser la situation politique à Béthune.

 

En 2017, soit à plus de la moitié du mandat, il sera temps pour moi de faire un choix qui sera je ne vous le cache pas très difficile.

 

Je suis favorable et l’ai toujours été à un renforcement de la loi existante sur le cumul mais ce qui est proposé aujourd’hui n’est pas satisfaisant. Ainsi on ne pourra plus être Député et adjoint au maire d’un village de 40 habitants mais on pourra continuer à cumuler les fonctions de conseiller général et de conseiller régional, et parfois de maire.

 

Où est la logique et que faisons-nous des députés qui sont avocats ou chirurgiens ? Que faisons-nous des maires qui sont responsables syndicaux ou cadres bancaires ?

 

Certains candidats à Béthune mettent en avant cet argument pour justifier leur refus de mon appel au rassemblement de la gauche. Pourtant ils ont souvent cumulé eux-mêmes voir même cumulent encore et n’ont jamais trouvé rien à redire avant.

 

Dès mon élection à l’Assemblée j’ai démissionné de mes mandats de Vice-président au SIVOM et Artois Comm. Car j’estime que l’on ne peut tout faire et que deux mandats sont satisfaisants.

 

J’appelle de mes vœux un rassemblement de la gauche à Béthune dès le premier tour pour gagner face à l’UMP, à l’UDI et au Front National.

 

- Combattre le Front National qui a géré en France trois villes. A chaque fois ce fut la faillite, il faut aussi rappeler cela. Le Front National est un parti populiste qui n’a aucun programme économique et qui mènerait la France et les Villes françaises à la faillite.

 

- Combattre l’UMP le parti des riches qui a réuni en seulement 6 semaines 10 millions d’euros de dons et qui a faut-il le rappeler un merveilleux bilan en France depuis 10 ans/+612 milliards de dettes en 5 ans. 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches et des hausses d’impôts à tout va.

 

- Combattre l’UDI de mon ex premier adjoint qui n’est que le supplétif de l’UMP. Mon ex premier adjoint qui n’est plus crédible après avoir soutenu la majorité après avoir voté tous les budgets et approuvé toutes les décisions le voilà aujourd’hui le plus farouche opposant.

 

Notre République est fondée sur quelques principes simples mais d’immense portée : la liberté, l’égalité, la fraternité. Ces principes sont aujourd’hui malmenés par les inégalités économiques, le chômage et la dette publique.

 

Il faut renouveler en profondeur le modèle français pour l’adapter aux réalités d’aujourd’hui.

 

J’ai évidemment voté pour la loi de finances rectificative, qui agrège d’importantes mesures de justice fiscale en réponse à l’urgence de la situation budgétaire (suppression de la TVA sociale ; contribution exceptionnelle sur la fortune ; taxe sur les banques et les industries pétrolières ; suppression des exonérations sociales et fiscales pour les heures supplémentaires ; hausse des droits pour les successions les plus élevées…).

 

J’ai évidemment voté pour la création des emplois d’avenir (100 000 en 2013) ;

• La mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social ;

• La création de la banque publique d’investissement (1000 entreprises accompagnées) ;

• La loi de finances rectificatives pour 2012, comprenant le crédit impôts pour la compétitivité et l’emploi (20 milliards d’euros).

• Des moyens nouveaux pour l’Education Nationale

La création du contrat de génération, et la loi de séparation et de régulation des activités bancaires.

 

J’ai personnellement œuvré pour notre circonscription en rencontrant le Ministre des transports, Frédéric CUVILLIER, pour l’avenir de l’école de pilotage de Merville et l’Aéroport de Merville Lestrem ou encore pour la déviation ferroviaire de Lestrem.

En rencontrant Christiane TAUBIRA pour la prison de Béthune dont on nous avait dit qu’elle serait reconstruite à Saint-Venant. Ce n’est à priori pas pour tout de suite car à part une lettre de l’ancien ministre de la justice, nous n’avons trouvé aucun dossier à la chancellerie ni même le début d’une étude financière. On ne peut donc pas dire que ce transfert est abandonné puisqu’en réalité il n’était même pas programmé. Ceci étant il y a urgence à faire pour cette maison d’arrêt d’un autre siècle et la Ministre en a convenu.

 

Christiane TAUBIRA m’a indiqué que des travaux étaient prévus dès 2014 et que le transfert aurait lieu en 2017.

 

Marisol TOURAINE, Ministre de la Santé a accordé une aide d’un million d’euros pour le centre hospitalier de Béthune Beuvry. Et l’Agence Régionale de Santé a autorisé l’hôpital d’exercer l’activité de chirurgie carcinologique mammaire qui permettra aux femmes atteintes par un cancer du sein de ne pas avoir à se déplacer à Lens.

 

 

Etre député c’est défendre un territoire et sa population mais c’est aussi et surtout outre voter les lois, en proposer d’autres destinées à améliorer notre société. Je suis ainsi signataire de propositions de loi dont deux me tiennent à cœur c’est d’abord une proposition de loi relative aux licenciements collectifs pour motif économique afin d’empêcher les licenciements en cas de défaut de justification économique réelle.

L’autre concerne l’assistance médicalisée pour une fin de vie dans la dignité.

 

J’ai eu l’occasion d’interpeller le gouvernement lors d’une séance de questions orales sur la désertification médicale et sur la difficulté à obtenir des rendez-vous chez certains spécialistes.

 

Et puis pour clore ce chapitre de politique nationale je voudrais vous livrer mon sentiment sur la justice sociale. Certes la situation économique est préoccupante après 10 ans de droite, certes nous n’avions mesuré l’ampleur des dégâts, certes nous devons faire des efforts avant de pouvoir redistribuer mais les français les plus modestes ont trop souffert.

 

Ce n’est plus tolérable.

 

Je m’opposerais donc que l’on touche à l’âge légal de la retraite ou à la durée de cotisations. De même que je m’opposerais à une baisse des revenus pour les retraités les plus modestes.

 

Dans le même esprit je pense qu’il est temps de réformer le système fiscal pour plus de justice et surtout pour moins d’impôts.

 

Les gains de productivité doivent servir la justice sociale.

 

Voilà les messages un peu longs que je voulais vous délivrer. D’ici quelques semaines nous vous présenterons une liste d’union renouvelée, expérimentée ouverte à la société civile et un programme.

 

Ma détermination pour défendre Béthune est intacte. C’est une ville que j’aime, c’est une ville que nous aimons et c’est parce que nous l’aimons que nous allons gagner.

 

Je vous remercie.

 

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:55

Le député Maire nous a fait parvenir le communiqué ci dessous :

 

"Je suis particulièrement affligé une fois de plus de la tournure de la vie politique béthunoise. Nous avons assisté à un triste spectacle en conseil municipal. Certaines attitudes ont surtout révélé le degré zéro de la politique. L’opposition s’est livrée à un jeu irresponsable qui ne peut qu’ajouter à la tentation du vote extrême.

La campagne des municipales a bel et bien commencé hier soir. Les combines, les petits calculs et les alliances contre nature ont atteint un point d’orgue. Certains opposants appelant même à ma démission. Où est l’intérêt des béthunois dans tout cela ?

Un ancien maire, de gauche parait-il, soutenant les adjoints UDI après avoir soutenu l’UMP lors des dernières élections législatives. Les adjoints BNV UDI d’Olivier Gacquerre, votant contre l’exécution d’un budget qu’ils ont voté en 2012, puis votant ensuite pour le compte de gestion de la receveuse municipale qui est le même que le premier. Comprenne qui pourra. Où est la cohérence dans tout cela ? Du jamais vu mais le ridicule ne tue pas.

Finalement les élus de l’opposition se sont fait plaisir et cela n’agitera que le microcosme.

Qu’ils sachent que cela ne m’atteint pas et que ma seule préoccupation est et restera l’avenir de Béthune et des Béthunois.

Rien ne m’empêchera de m’occuper du quotidien et du bien-être de mes concitoyens jusqu’au terme du mandat.

En 2014, les électrices et les électeurs rejetteront, j’en suis convaincu, de manière définitive ces pratiques et renverront celles et ceux qui ont malmené notre belle ville de Béthune."

 

Stéphane SAINT-ANDRE

Député Maire de Béthune

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:42

TRANPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

EXPLICATION DE VOTE

ROGER-GÉRARD SCHWARTZENBERG,

PRÉSIDENT DU GROUPE RRDP

ASSEMBLÉE NATIONALE, 25 JUIN 2013

 

Les Radicaux de gauche ont toujours agi pour améliorer la déontologie et

la transparence de la vie publique.

 

Nous avons été les premiers à déposer une proposition de loi en ce sens, le

28 juin 1978 à l’Assemblée nationale.

 

Ensuite, il y a eu la proposition de loi organique « relative à la

transparence de la vie publique », cosignée avec les députés socialistes et

déposée le 29 novembre 1994. Enfin, il faut mentionner les travaux de la

Commission Sauvé.

 

Le 26 octobre 2010, auditionné par cette Commission, le PRG avait

préconisé une série de mesures pour mieux assurer la transparence de la

démocratie. En proposant, en particulier, le renforcement des obligations

déclaratives des élus et des pouvoirs de contrôle de la Commission pour la

transparence financière de la vie politique, afin qu’elle puisse vérifier bien plus

efficacement les déclarations de patrimoine.

 

 

Sur ce dernier point, vos textes rejoignent nos préoccupations : mieux

contrôler et sanctionner davantage. Toutefois, à côté de ce point positif, ils nous

paraissent présenter quatre inconvénients importants.

 

L’origine du texte

 

D’abord l’origine du texte, qui le fait apparaître comme un texte de

circonstance.

 

Un ministre, un membre du gouvernement, M. Cahuzac, est mis en

examen, et l’Exécutif semble vouloir détourner l’attention en tournant le

projecteur vers les parlementaires.

 

Comme si l’on pouvait, à partir d’une défaillance ministérielle

individuelle, faire peser une présomption de culpabilité collective sur les élus de

la Nation. Présentés implicitement comme tous corruptibles, sinon corrompus.

 

En fait, ce projet de loi Cahuzac introduit une étrange innovation : la

repentance pour autrui. En invitant les parlementaires à s’auto-accuser

collectivement de fautes que la quasi-totalité d’entre eux n’a jamais commises.

 

Cette démarche, qui risque d’être perçue comme une tentative de

diversion, constitue un procédé insolite, qui paraît peu convenable, dans les

rapports entre Exécutif et Législatif.

 

Il n’est pas souhaitable que l’Exécutif paraisse contribuer lui-même à

l’antiparlementarisme - qui n’appartient guère à la culture de la gauche - ou qu’il

semble ébaucher une sorte de poujadisme d’Etat. Surtout en période de crise et

de forte montée des populismes.

 

La composition et la désignation

de la Haute Autorité

 

Deuxième point contestable : la composition et la désignation de la Haute

Autorité de la transparence de la vie publique, qui ne garantissent guère sa

représentativité et traduisent une réelle défiance envers le Parlement.

 

Pour sa part, le rapport Jospin de novembre 2012, proposait de créer une

« Autorité de déontologie de la vie publique » comportant 9 membres : les 3

plus hauts magistrats du Conseil d’Etat, de la Cour de cassation et de la Cour

des comptes et aussi 6 personnalités qualifiées, désignées pour leurs

compétences en matière de déontologie (deux désignées par le Chef de l’Etat,

deux par le Président de l’Assemblée nationale et deux par le Président du

Sénat).

 

En revanche, le texte déposé initialement par ce gouvernement en avril

2013 créait bien lui aussi une « Haute Autorité de la transparence de la vie

publique », mais qui n’aurait comporté aucune personnalité qualifiée. Cette

instance aurait été composée exclusivement de son président et de six

magistrats, élus par leurs pairs.

 

Le texte de la Commission a corrigé cette absence de personnalités

qualifiées, en ajoutant aux 7 membres déjà prévus quatre personnalités

qualifiées : deux nommées par le président de l’Assemblée nationale, après avis

conforme de la Commission des lois rendu à la majorité des 3/5 èmes, et deux

désignées dans les mêmes conditions par le président du Sénat.

 

 

Mais très curieusement, en séance, un amendement du Gouvernement a

ramené de 4 à 2 seulement le nombre de ces personnalités qualifiées désignées

par les présidents des deux assemblées.

 

Cela marque une sorte de défiance persistante envers le Parlement, dont

on réduit ainsi fortement le rôle dans la désignation de la Haute Autorité.

Comme s’il fallait couper, séparer le plus possible cette instance du Parlement,

tenu en suspicion et donc en lisière.

 

Les modalités de publicité

des déclarations de patrimoine

 

Un autre point contestable concerne les modalités de publicité des

déclarations de patrimoine, qui seront « tenues à la disposition des électeurs »

en préfecture, « aux fins de consultation ».

 

Certes, publier ou divulguer les déclarations ainsi consultées sera

théoriquement puni des peines du Code pénal (art. 226-1), qui sanctionnent les

atteintes à l’intimité de la vie privée. Mais cette garantie est assez illusoire.

 

En fait, la publication ou la divulgation de ces documents risque fort

d’intervenir, sous la forme de tracts anonymes ou via Internet, où il est parfois

difficile de retrouver l’origine de la publication.

 

Les controverses sur ces informations privées risquent donc d’envahir les

campagnes électorales et d’y supplanter les vrais débats politiques et

programmatiques.

 

 

Pourtant étalage et déballage ne peuvent devenir les deux piliers de la vie

publique.

 

Les lanceurs d’alerte

 

Dernier point à mentionner : la protection de ceux qu’on appelle un peu

solennellement les « lanceurs d’alerte », et qu’on pourrait dénommer plus

simplement les « informateurs ».

 

Celui qui relate, notamment aux autorités judiciaires ou administratives,

des « faits relatifs à une situation de conflits d’intérêts » est présumé de « bonne

foi », et c’est à la personne ainsi mise en cause qu’il appartient de prouver sa

non-culpabilité.

 

Ce renversement de la charge de la preuve est très inhabituel. Car, selon

un principe de droit commun, qui connaît de très rares exceptions, la preuve

incombe naturellement au demandeur, à celui qui intente une action, et non au

défendeur mis en cause par lui.

 

Or, cette inversion de la charge de la preuve pourrait inciter à porter des

accusations dépourvues de fondements exacts, leur auteur s’estimant bénéficier

d’une sorte de protection liée à l’application de la notion de « bonne foi »,

souvent difficile à apprécier.

 

Certains « lanceurs d’alerte » risquent alors de se transformer en lanceurs

d’approximations, d’allégations non fondées voire de simples rumeurs. Avec le

risque d’aller vers une culture de la dénonciation, voire de la délation.

 

 

 

Dans la hâte

 

Jusqu’à présent, les projets de loi relatifs au financement et à la

transparence de la vie publique – lois organiques du 11 mars 1988 et du

19 janvier 1995, qui sont des textes très nécessaires – avaient été élaborés par

l’Exécutif à un rythme normal et sans précipitation. De même, ils avaient pu

faire l’objet d’un examen détaillé par le Parlement, sans recours à une procédure

accélérée.

 

Là, au contraire, tout est allé trop vite pour parvenir à des textes

réellement aboutis.

 

Légiférer dans de telles conditions – sur des textes rédigés dans l’urgence

et examinés dans la hâte de la procédure accélérée – ne peut donner de bons résultats.

 

L’élaboration de la loi ne peut devenir une course de vitesse. Il y aurait là

une atteinte aux droits du Parlement et à la dignité de ses travaux.

 

Monsieur le Ministre, malgré l’estime que nous avons pour votre action

personnelle, le groupe RRDP votera en grande majorité contre ces textes,

qui lui paraissent comporter plusieurs dispositions inopportunes, voire

inconstitutionnelles.

 

Il le fera à regret, mais en considérant qu’il y va de la démocratie

parlementaire.

 

Cela dit, il y aura ensuite d’autres lectures, qui seront susceptible de

modifier ces textes, si le gouvernement s’y résout.

 

Après tout, comme le disait Mascarille dans la pièce L’Etourdi de

Molière : « Les plus courtes erreurs sont toujours les meilleures. »

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 09:35

N'en déplaise aux membres de l'opposition le maire n'est pas en minorité sur le vote du compte administratif de la ville. En effet la loi stipule que le maire ne peut pas prendre part au vote du compte administratif. Du coup il manque une voix. Si il avait pu voter le compte était approuvé. CQFD !

 

Par contre on peut regretter la mascarade des élus UDI BNV qui ont voté le budget 2012, qui ont approuvé les recettes et les dépenses tout au long de l'année 2012 et qui aujourd'hui ont l'air d'oublier qu'ils faisaient il y a un mois encore partie de la majorité.

 

Depuis le début seul le maire et ses fidèles n'ont jamais changé leur ligne politique.

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