Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 21:59

A rajouter aux dépenses : il y avait aussi un orchestre !

 

et et ?

 

Et cet orchestre a joué la Marseillaise après le discours du premier adjoint !

 

Oui, véridique, vous avez bien lu, l'hymne national après le discours du premier adjoint.

 

Même Jacques Mellick n'a jamais osé !

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 21:33

Bernard Seux du groupe d'Aimer Béthune  était aussi aux voeux du premier adjoint.

 

Le blog d'Aimer Béthune et celui du Chti confirment qu'ils avaient été oficiellement invités par Olivier Gaquere.

 

L'UDI est un parti politique de droite qui , rappellons le, vient d'être créé par Jean Louis BORLOO.

 

Que faisaient donc  là tous ces hommes qui se prétendent de gauche ?

 

On va vous le dire :

 

Les élections municipales approchent. Jacques Mellick qui a voté UMP aux dernières législatives n'est plus à ça prés ! 

 

Les revanchards sont prêts à toutes les compromissions pour récupérer le pouvoir.

 

Quelle tristesse ! 

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 19:08

Jacques MELLICK et des membres de la pseudo section socialiste de Béthune (Copernic) sont allés cet après midi aux voeux du premier adjoint Olivier GAQUERE.

 

On voit là toute la duplicité de ces deux hommes. Le premier par la voix de Jean Marc DENDIEVEL déclare : SAINT-ANDRE n'est pas de gauche.

 

Rappelons que c'est la direction de la section socialiste de Béthune qui a appelé à voter UMP lors des dernières élections législatives. Aujourd'hui ils sont présents aux voeux de l'UDI.

 

Quant au premier adjoint qui a combattu Mellick en dénonçant ses méthodes il l'invite maintenant à ses voeux.

 

Il parait qu'il y avait de la galette, du cidre, des chocolats, des jeux gonfables, des tee shirts, des pins et des stylos à l'effigie du premier adjoint.

 

Cela a du coûter très cher (sans compter des affiches couleur et 15000 tracts couleur toutes boites).

 

Il parait aussi que des associations caritatives étaient présentes et ont eu le sentiment de s'être fait piéger quand elles se sont rendus compte qu'elles étaient au milieu d'un meeting politique de l'UDI.

 

 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 19:05

Le blog d'Aimer Béthune passe son temps à délivrer des informations erronées tout comme le blog du Chti. Par exemple sur les indemnités des députés.

 

Les députés sont en effet écrêtés et ne peuvent percevoir, si ils cumulent, qu'une fois et demi l'indemnité parlementaire. C'est la loi ! Alors pourquoi mentir ?

 

Les indemnités des élus sont encadrées par le principe de l'écrêtement depuis 1992. Ce principe définit les limites de rémunération que peut recevoir un élu.

 

La loi plafonne le montant des indemnités des élus et des membres du gouvernement lors de cumul de mandats. Ce plafond est établi à 1,5 fois le montant des indemnités de base, soit :

  • 16 331 euros brut par mois pour les membres du gouvernement
  • 8 272 euros brut par mois pour les sénateurs
  • 8 231 euros brut par mois pour les députés et les autres élus
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 18:56

Le blog du Hérisson, Génération Béthune ferait mieux de relire le rapport de la CRC sur la Ville de Béthune du 28 mars 2000.

 

On y apprend, outre les dérives du système Mellick, les turpitudes de Monsieur CHRUSZEZ qui ferait mieux de balayer devant sa porte avant de donner des leçons.

 

D'autant que les blogs de l'opposition oublient systématiquement de vous dire que les extraits du rapport actuel de la CRC dont ils font état concernent la gestion de l'équipe Mellick et non celle du Maire actuel. Pour mémoire ce rapport concerne la période 2005 / 2010.

 

Voici donc les extraits trés instructifs concernant l'auteur du blog le Hérisson :

 

Extraits du rapport de la CRC datant du 28 mars 2000 :

« 2-1-1 – Les fonctions de secrétaire général

a) M. CHRUSZEZ

.... situation dans la commune avant la création du SIVOM
Cette situation est extrêmement confuse et juridiquement incertaine en raison de la juxtaposition d'actes contradictoires et rétroactifs.


Si le SIVOM a été créée le 6 juin 1988, le 2 mai 1988, la sous-préfecture de Béthune a reçu 6 actes dont le plus ancien est daté du 19 décembre 1985 et qui surclassait la ville de Béthune dans la catégorie des villes de 40 000 à 80 000 habitants. Ce document était accompagné d'un arrêté municipal en date du 20 décembre 1985 qui reclasse M. CHRUSZEZ dans la fonction de secrétaire général de commune de 80 000 à 120 000 habitants, avec prise en compte pour sa rémunération à compter de janvier 1988 (exercice de transmission des actes).

En complément, un arrêté du 3 septembre 1986 annule un arrêté pourtant pris le même jour et transmis au contrôle de légalité le 10 septembre 1986 qui promouvait M. CHRUSZEZ dans la carrière de secrétaire général de commune de 20 000 à 40 000 habitants. Un arrêté du maire du 2 mars 1988 intègre M. CHRUSZEZ dans le grade d'administrateur territorial.

Le caractère très tardif de la transmission de ces actes au Préfet, la contradiction entre les différents documents et l'absence de certitude sur l'existence de la délibération du 19 décembre 1985 conduisent la Chambre à considérer que c'est la publication des décrets du 30 décembre 1987 déterminant les conditions d'intégration des administrateurs territoriaux qui explique la production de cette avalanche de décisions.

..........les confusions dans les fonctions de direction
Si M. CHRUSZEZ a été muté au SIVOM en avril 1989, avec effet au 1er janvier 1989, il a néanmoins continué à exercer des fonctions au sein de la commune, puisque selon les réponses même de l'ordonnateur, le directeur général du SIVOM a cumulé les fonctions avec celles de secrétaire général de la ville et de directeur de cabinet du ministre maire, au moins jusqu'à la fin de l'année 1992.

Cette confusion dans les fonctions, liée pour partie aux conséquences de la gestion réelle des personnels par la ville, a compliqué la gestion de la commune et entrainé une certaine ambiguïté dans les rôles dévolus à chaque structure. Pendant une période (1992), M. CHRUSZEZ a d'ailleurs été également rémunéré non seulement comme directeur de la régie Béthune Artois Parc, nouvellement créé, mais aussi par le secrétariat d'Etat à la mer. »

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 16:23

Avez-vous remarqué que les articles publiés par l’un ou l’autre des blogs d’opposition sont reproduits de manière quasi systématique sur les autres blogs.

C’est bien là la preuve que Jacques MELLICK, Bernard SEUX, Jean-Pierre DERUELLE, Jean Pierre CHRUSZEZ se sont rapprochés reniant toutes leurs convictions pour s’unir contre le Maire.

A cause d’eux pourtant après 30 ans de leur gestion calamiteuse de la Ville de Béthune nous détenons le triste record de la 17 ème ville la plus endettée de France.

Les rapports successifs de la CRC en apportent les preuves !    

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 16:19

Le blog du hérisson dispose parait il des comptes de campagne du nouveau député.

 

Comme nous n'en disposons pas nous même, nous leur demandons de les publier.

 

Ainsi nous verrons si ce blog dit vrai quand il affirme avoir ces comptes.

 

Au lieu de toujours insinuer apportez donc des preuves pour voir !

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 16:16

Le blog du hérisson (génération Béthune) ne cache pas son admiration pour Marine Le Pen. L’épouse de Jean Pierre CHRUSZEZ n’a aucune honte à se faire photographier avec Le Pen, la populiste.

 

Le Pen

 

Tous les écrits de ce blog sont fidèles aux méthodes du Front National : mensonges, manipulations. Nous ne serions pas surpris d’ailleurs, puisque que les auteurs de ce blog sont des proches de Jacques Mellick, que le FN fasse une liste à Béthune. Souvenons-nous que plusieurs cartés socialistes de la section Copernic de Mellick figuraient en 2002 sur la liste du FN. Etranges coïncidences ?

Partager cet article
Repost0
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 19:55

LA VOIX DU NORD

André Flajolet (UMP) vs Stéphane Saint-André (PRG/PS), l’intégralité du débat des finalistes de la 9e circonscription

| 9EME CIRCONSCRIPTION DU PAS-DE-CALAIS | Décontracté et courtois, le débat qui a opposé, mardi dans nos locaux, André Flajolet à Stéphane Saint-André a notamment montré leurs différences sur l'hôpital, l'école, le cumul des mandats ou l'emploi.

Durant près d’une 1h 30, les deux candidats ont abordé les grands sujets du territoire.

Le rôle du député

Quelle est votre conception du travail de député ? Doit-il être dans sa circonscription ou à Paris ?

- Stéphane Saint-André : La réponse, évidemment, c’est les deux. Le député est là pour légiférer, voter des lois, faire des propositions. Mais il est important qu’il soit dans sa circonscription, non seulement pour défendre les dossiers mais aussi pour avoir sans cesse la réalité du terrain en tête. 

- André Flajolet : Par expérience, le député a trois missions. D’abord être à l’écoute de la population, de ses difficultés, de ses souffrances, de ses attentes, de ses espérances. Deuxièmement, être à l’écoute du pouvoir économique, des associations et des collectivités. Troisièmement, voter des lois qui est la mission première. Et je le garde pour la fin pour dire l’importance que ça représente. 

 

Le cumul des mandats

 

Voterez-vous une loi limitant le cumul des mandats ? Dans quelle mesure doivent-ils être limités ? Si le non-cumul des mandats est voté, à quel(s) mandat(s) renoncerez-vous ?

- André Flajolet : Je suis moins pour le cumul des mandats que pour le cumul des indemnités représentatives de ces mandats. Néanmoins, je pense que tout élu national a besoin d’un enracinement local. Donc, oui, à un mandat local pour l’exercice du pouvoir avec un mandat national. Si je dois abandonner un mandat demain, j’abandonne celui de conseiller régional parce que je considère que le mandat de maire est un mandat exceptionnel pour être la fois acteur et observateur de la réalité politique. Je ne voterai donc pas une loi en l’état. Le mandat unique est une sorte de pompon qu’on donne à chaque foire électorale mais qu’on ne respecte pas. D’ailleurs, mon concurrent serait pris dans le même engrenage et serait obligé de quitter son mandat de maire ou de vice-président d’Artois Comm. Ca lui poserait quelques soucis.

- Stéphane Saint-André : Je suis favorable à la loi proposée par François Hollande. Je la voterai si je suis élu et je demanderai même d’aller plus loin, c’est-à-dire qu’on y ajoute les exécutifs des intercommunalités parce qu’on est dans une position très hypocrite puisqu’on peut être député-maire et président d’une grande intercommunalité. Je pense que les exécutifs des intercommunalité doivent faire partie de cette loi et qu’il faut aussi peut-être aller beaucoup plus loin puisque ça fait 30 ans dans ce pays qu’on parle du statut de l’élu. Les mandats que j’abandonnerai ? La question se posera évidemment lorsque la loi s’appliquera. Cela se discutera avec les gens de ma majorité. En attendant, si je suis élu dimanche, j’abandonnerai mes deux mandats de vice-président aux intercommunalités immédiatement.

 

La proportionnelle

 

Les résultats du premier tour de ces législatives montrent le retour d’une très forte bipolarisation de la vie politique que symbolise la disparition du centre. Etes-vous favorable à l’instauration d’une représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale ? Si oui, dans quelle mesure ?

- Stéphane Saint-André : Je suis favorable à un système un peu plus compliqué que ce qui est proposé aujourd’hui. Qu’on puisse élire une partie de l’Assemblée nationale au scrutin majoritaire et une partie à la proportionnelle pour garantir une majorité et permettre l’arrivée de minorités. Dans une démocratie, c’est somme toute assez normal.

- André Flajolet : Je suis un peu étonné de voir la proposition de loi Copé se retrouver dans la bouche de mon concurrent.

- Stéphane Saint-André : C’est une proposition d’un socialiste, il y a cinquante ans.

- André Flajolet : Le monde a changé depuis. Je ne suis pas très favorable à une proportionnelle, tout gaulliste que je suis. Il y a un tas de pouvoirs intermédiaires aujourd’hui où les groupes politiques peuvent s’exprimer : le conseil régional, le conseil économique et social régional, le conseil économique et social environnemental au niveau national. Nous avons trop le souvenir d’une IVe République chancelante et bringuebalante pour se permettre ce luxe par les temps qui courent.

 

La réforme territoriale

 

En 2014, la réforme territoriale prévoit l’élection des conseillers territoriaux et la disparition des conseils généraux et régionaux. Faut-il revenir dessus ?

- André Flajolet : La réforme territoriale est une bonne chose. Nous ne sommes pas allés assez loin. Il y a légitimité à un exercice local de proximité dans les communes, à  l’exercice de mise en  commun des services et des perspectives dans les intercommunalités et ensuite dans les régions. Vingt-deux régions en France, c’est pour moi trop. Dans une Europe ouverte au monde, il faut faire en sorte que nous ayons des leviers politiques majeurs et décisionnels. Aujourd’hui, tout le monde se marche sur les pieds.

- Stéphane Saint-André : Ca été le sport favori du gouvernement sortant de taper sur les collectivités territoriales sous prétexte qu’il y aurait beaucoup trop d’échelons. Or dans ce pays, il n’y a pas plus d’échelons que dans beaucoup de pays européens . La spécificité de la France, c’est d’avoir beaucoup de communes. Quant à cette réforme qui n’est pas bonne et qui va coûter très cher parce qu’il faudra construire notamment des hémicycles un peu partout, François Hollande l’a annoncé : on reviendra sur cette disposition assez rapidement.

 

L’intercommunalité

 

Quelle est votre vision de l’intercommunalité ? Grande agglomération autour de Béthune ou pôle métropolitain de l’Artois ?

- Stéphane Saint-André : Il faut avoir une vision très large des coopérations intercommunales sur la région Nord-Pas-de-Calais, notamment avoir en tête que le Grand Paris est à nos portes, que de l’autre côté, il y a les pays de l’Europe du Nord et que la métropole lilloise est là au milieu. C’est important, dans un rayon de 200 km autour de Lille, c’est la 2e région la plus riche du monde. Autour de cette région, il faut agglomérer. C’est ce que j’ai proposé avec les pôles métropolitains. Dans 30 ou 40 ans, il y en aura  autour de Lille : l’un sur la côte, un chez nous dans l’Artois qui prendra Douai, Arras, Lens et Béthune et un du côté de Valenciennes qui va mordre sur la Belgique. J’ai proposé à plusieurs reprises que le travail se fasse en deux temps, qu’on renforce notre position à Béthune et autour de Béthune avec la création d’un pôle métropolitain intermédiaire. Cet outil ne supprime pas les intercommunalités existantes. Ce n’est pas une strate supplémentaire. Il n’y a pas de frais engagés. On travaille sur des sujets comme le développement économique ou l’aménagement du territoire. L’idée étant que ces pôles soient suffisamment forts pour exister, pour ne pas être dans 30 ou 40 ans la lointaine banlieue de la métropole lilloise et finalement un territoire dortoir.

- André Flajolet : Pour réussir le pôle métropolitain, il faudrait d’abord retrouver Béthune sur les radars de l’intercommunalité. Or, Béthune a totalement disparu corps et bien dans l’intercommunalité, dans les grands projets. Je souhaite d’abord qu’on reconsidère le territoire intercommunal. Je crois sincèrement à une capacité d’intercommunalité d’arrondissement avec une partie urbaine et une partie rurale, peut-être sous la forme d’un pays mais là il appartient aux élus d’exprimer leur point de vue. Deuxième point, dans le pôle métropolitain, nous sommes au cœur de l’Europe et au cœur du monde. On l’a montré notamment avec le formidable projet sur l’Institut français des matériaux agrosourcés qui va donner des emplois considérables sur ce secteur, encore faut-il que nous soyons prêts et capables en tant qu’intercommunalité et métropole d’organiser les territoires, les moyens de circulation, l’accueil des entreprises. Ce n’est pas le cas et c’est l’un de nos handicaps structurants.

 

Le Louvre-Lens

 

Le Louvre va ouvrir à la fin de l'année. Comment le Béthunois peut-il profiter de sa présence sur le territoire ? Est-il prêt ?

- André Flajolet : La région n'est pas prête à ce jour ni psychologiquement, ni en terme de capacité touristique pour répondre à cette question. Une opération comme le Louvre-Lens est une révolution économique et culturelle. Ceci supposait la prise en compte de toutes les forces vives, CRCI avec Philippe Vasseur, conseil régional, grandes intercommunalités et peut-être aussi l’acceptation pour le bassin minier de partager ce joyau avec les territoires qui l'entourent Arras, Béthune et Saint-Omer. 

Vous pensez que le Béthunois peut en profiter ?

- André Flajolet : Très clairement. Honnêtement, la capitale régionale béthunoise a été une opération intéressante, globalement réussie, assez bien diffusée au niveau territorial. Dans la foulée, il y aurait pu y avoir quelques connexions plus précises permettant à Béthune de s’insérer dans ce dispositif. 

- Stéphane Saint-André : Je pense comme André Flajolet que le Louvre-Lens est une vraie chance. Ce territoire a des atouts touristiques. J'ai rencontré il y a quelques mois le directeur du Louvre-Lens, j’ai déjeuné avec le maire de Lens. Ils sont tous les deux dans le même état d’esprit, à savoir que s’il n’y a pas l’arrondissement d'Arras et celui de Béthune à leur côté, on aura des soucis pour retenir les nombreux visiteurs du Louvre-Lens. Il faut se parler plus entre communes et entre offices de tourisme pour offrir des circuits de visite. Puis on n'est pas prêt, pas suffisamment équipé en matière d’accueil, d’hébergement, de restauration. Là ça ouvre effectivement en fin d’année et il y a fort à craindre que les gens viennent au Louvre-Lens et repartent...

 

Les transports, le tramway

 

La ligne de tramway bénéficie d'importantes subventions régionales et nationales. Etes-vous favorable à sa mise en place. ? Si non, quel(s) transports alternatifs envisagez-vous ?

- Stéphane Saint-André : Je l'ai dit, je le répète, je n'ai jamais varié. Je suis contre le tramway tel qu'il est proposé. Ca coûte beaucoup d'argent, presque 300 millions, et moi je rencontre dans la circonscription, des gens qui se plaignent de ne pas avoir de réseau de transports en commun performant. Il y a des réflexions à mener autour du train. J'y travaillerai avec mon ami Frédéric Cuvillier, ministre des Transports. Il y a une réflexion à mener sur l’arrondissement pour voir dans quelle mesure si on ne peut pas agrandir les limites territoriales du Syndicat mixte des transports. Aujourd'hui quand on est à Laventie et qu'il faut aller à Pôle Emploi Béthune, qu'on n'a pas de permis ou pas de voiture, eh bien, c'est une journée pour aller discuter 10 minutes avec son conseiller. On lève avec le SMT le versement transports. Les entreprises participent beaucoup. Avec les 300 millions du tramway, on pourrait faire autre chose, déjà choisir un transport moins cher de type Busway mais surtout renforcer l'existant.

- André Flajolet : La question du tramway est d'abord et avant tout l'échec d’une vision territoriale. La question de l'organisation des transports ne se pose pas à l'échelle du bassin minier où l’on viendrait raccrocher Béthune. Elle se pose sur l’ensemble du territoire métropolitain et de ses correspondances avec les autres territoires et en particulier la côte. Je constate aussi l'incapacité des élus à présenter un projet cohérent alors que l'Etat a fait un effort significatif de financement. Le SMT a augmenté de façon magistrale la cotisation des entreprises au motif qu'il y aurait un superbe tramway. Il n'y a pas de tramway et on continue à maintenir l’augmentation. Et quand on regarde la capacité de distribution du SMT par rapport aux entreprises qui cotisent, c’est dramatiquement nul. Il y a vraiment un chantier à reprendre tous ensemble. Il faut enfin imaginer un transport à la demande qui correspond en fait à la réalité du mode de vie des individus. Je souhaite au niveau de cette grande intercommunalité une réflexion sur le sujet. Parce que là, on peut répondre à la mobilité des personnes et leur insertion à la fois en terme de culture et en terme économique.

 

L’emploi : Roquette, Bridgestone, Bosal…

 

L'emploi est un enjeu majeur de la campagne. Comment le préserver sur le territoire ? Et comment l'Etat peut-il intervenir pour aider les fleurons que sont Bridgestone ou Roquette ?

- André Flajolet : Première chose, l’Etat n’est pas créateur d'emplois industriels. Il a la nécessité de mettre en place une politique économique et fiscale favorable à l’emploi dans une démarche qui doit tenir compte de la mondialisation d’une part et d'une concurrence accrue et sévère d'autre part. Les responsabilités sont à plusieurs niveaux. Responsabilité d'une facilitation des emplois par l'Etat et conjointement par la Région au niveau de la formation professionnelle. Facilitation grâce au grand emprunt où nous avons investi de façon massive 30,8 millions dans le projet sur les matériaux agrosourcés non pas en faveur de Roquette mais en faveur de la chimie verte, c’est-à-dire des emplois de demain et des pratiques modernes qui sont déjà en train d'écrire l'après-pétrole

- Stéphane Saint-André : Le rôle du député, au-delà des propositions au niveau national, c’est de lui permettre à Roquette de s’agrandir. Je sais qu’un de leur projet a été abandonné il y a peu au profit d’une de leurs usines dans l’est de la France parce qu’il n’y avait pas de bord à canal. C’est la raison pour laquelle même si c'est un projet ancien nous avons avec mon collègue maire de Merville remis sur le tapis la création d'un barreau fluvial.

- André Flajolet : Vous n'êtes pas le seul...

- Stéphane Saint-André : Oui mais nous l’avons fait pour permettre de garantir à Roquette toute sa place dans l'arrondissement. Nous sommes allés un peu plus loin en proposant la création d’une plateforme multimodale qui pourrait être vue, repérée comme étant la cinquième plateforme multimodale du canal Seine-Nord et qui serait, en terme de développement économique, quelque chose d'important pour notre arrondissement.

Le travail du député - et je regrette qu'André Flajolet ne se soit pas battu -, c'est aussi d’aller sauver une entreprise comme Bosal. L'Etat n'a pas joué son rôle. On a donné des millions, des millions et des millions aux constructeurs automobiles français, s’ils avaient eu en retour l’obligation d'acheter des pots d'échappement français alors, Bosal étant la seule entreprise de première monte, on aurait sauvé Bosal. 

- André Flajolet : Sur le barreau fluvial, c'est un projet qui a été initié du temps où Jacques Mellick était président du SMESCOTA. J'étais vice-président de cette affaire. Ce projet n'a jamais été abandonné mais n'a jamais été financé ou plus exactement ne l'est que partiellement. L'Etat avait donné un accord à l'époque, l'entreprise aussi, le conseil régional aussi, mais nous n’étions pas arrivés au bout du coût. 

Au-delà des grandes entreprises symboliques, il y a d'autres emplois. Il faut voir le travail mené en faveur des établissements hospitaliers et au niveau du FISAC où de nombreuses créations d'emplois ont été réalisées. Quant à Bosal, monsieur le maire, soit nous n’étions pas ensemble, soit vous n’y étiez pas mais je suis aussi allé à la rencontre des syndicats pour essayer de trouver une solution et je suis intervenu plusieurs fois auprès de Renault afin que soit étudiée la possibilité de partenariats qui ont existé, qui n'ont plus existé ensuite...

- Stéphane Saint-André : Ca n'a pas fonctionné, j'étais à leur côté au tribunal. 

- André Flajolet : Oui mais ça, au tribunal, c'est quand ça n'a plus fonctionné du tout. Je ne vais pas aux enterrements. J'essaie de rendre visite avant à l'hôpital... 

Il n'y avait donc plus rien à faire pour Bosal ?

- André Flajolet : C'était très compliqué parce qu'en fait, il y avait trois lieux de responsabilités qui s'entrechoquaient et ne se parlaient plus : entre des gens qui avaient trouvé qu'on pouvait faire des reprises intermédiaires intéressantes pour eux, peut-être pas pour l'emploi, des syndicats qui ont été pour une part jusqu'au-boutiste et un Etat qui, à un moment donné, a dit : « on arrête les discussions ».

 

La santé

 

Comment envisagez-vous l’avenir de l’hôpital dans une grande communauté hospitalière ?

Stéphane Saint-André : Moi, je l’ai déjà indiqué, je ne suis pas contre les communautés hospitalières, les partenariats public/privé dès lors que c’est bénéfique pour l’hôpital public. Malheureusement, ce que j’ai constaté depuis quelques années, c’est qu’il y a une vraie volonté de privatisation des hôpitaux publics et la volonté au sein d’un même territoire de dire finalement, vous vous débrouillez à quatre avec vos déficits et on essaie de réguler au mieux sur les 4 hôpitaux. On voulait nous fermer, et c’était encore en projet, les urgences le week-end à l’hôpital de Béthune en disant on va envoyer les gens sur Lens. On sait très bien ce que les gens vont faire, ils vont aller à la polyclinique ou dans les cliniques du secteur. Tout est fait, calculé pour finalement capter des patients de l’hôpital public dans les cliniques du secteur. Tout a été fait ces dernières années pour privatiser les hôpitaux publics et je le regrette. Idem pour tout le système de santé. J’ai croisé il y a un mois dans un quartier de Béthune une dame qui a  700 euros de retraite, une mutuelle et 4 pathologies et malgré sa mutuelle, doit payer de sa poche 205 euros par mois de médicaments plus remboursés. C’est inadmissible au 21e siècle d’avoir en France des gens qui ne peuvent plus ou refusent de se soigner parce qu’ils n’en ont plus les moyens.

- André Flajolet : C’est une méconnaissance évidente du dossier de dire qu’il y a une tentative de privatisation.

- Stéphane Saint-André : Je l’affirme et pas seulement celui de Béthune, tous les hôpitaux de France.

- André Flajolet : Cet hôpital depuis 10 ans est en travaux. Béthune revient de loin. De très loin. Et aujourd’hui est considérée comme une véritable référence à partir de laquelle on peut organiser des partenariats. La preuve, après une bagarre de 6 mois où j’ai été dramatiquement seul sur la question de la sénologie, c’est-à-dire du cancer du sein, nous avons récupéré une autorisation qui avait été donnée à l’AHNAC puisque l’hôpital de Lens est dans une situation financière absolument catastrophique et l’AHNAC est dans une situation désespérée tandis que l’hôpital de Saint-Venant  est équilibré. Celui de Béthune également. Je constate simplement qu’il y a un risque pour Béthune d’un petit dérapage financier ou d’un arrêt de travaux puisque la ville de Béthune n’a pas réussi à trouver les voies et moyens…

- Stéphane Saint-André : C’est réglé.

- André Flajolet : Non c’est pas réglé.

- Stéphane Saint-André : Si c’est réglé. Il y a un conseil, on va le voter.

- André Flajolet : Je ne sais pas parce qu’au dernier conseil vous l’avez retiré donc…

- Stéphane Saint-André : Tout le monde le sait.

- André Flajolet : Les allers-retours peuvent se faire nombreux et variés. C’est dramatique. Ces positions politiciennes pour Béthune, dont je ne vous accuse pas M. Le maire,  je le dis très clairement, montrent qu’il y a un manque évident de leadership sur cette question. Pour moi, l’hôpital de Béthune est une chance extraordinaire. J’aspire à ce que grâce à la loi Hôpital patients santé territoire, ces partenariats puissent se développer au bénéfice des populations.

 

L’enseignement, l’éducation

 

Les fermetures de classes sont-elles inéluctables ? Plus largement, comment préserver notre système éducatif ?

- André Flajolet : Je crois que nous avons engagé une réforme importante sur les adaptations de nos outils de distribution des savoirs que ce soit pour l’enseignement primaire, le collège, le lycée ou l’enseignement supérieur. On nous a fait le reproche que je considère insensé de vouloir la casse de l’école. Honnêtement, quel est l’élu qui pourrait volontairement, sciemment autodétruire les outils de distribution du savoir, de la culture et de l’éducation ? C’est quelque chose d’impensable qui montre que les slogans ont parfois la vie dure et empêchent de réfléchir. Je comprends qu’un certain nombre de collectivités aient pu avoir l’impression d’être châtiées par les fermetures mais quand je regarde les statistiques, je n’ai pas vu de classes surchargées dans les écoles primaires et les collèges. Et les statistiques de l’inspection académique montre une stabilité à 0,3 élève en moyenne.

A partir de quand est-ce que estimez-vous  qu’une classe est surchargée ?

- André Flajolet :  Est-ce que 24 élèves par classe est une surcharge ? Ma réponse est non et la réforme que nous avions faite avec adaptation d’heures de soutien individualisé et autres est une première approche à laquelle je souscris pleinement.

- Stéphane Saint-André : Les Français ont fait le constat : 80 000 postes supprimés en 5 ans, sept classes encore menacées de fermeture cette année dans la circonscription dont deux à Béthune, ça fera six à Béthune en trois ans. Le niveau a baissé, tous les spécialistes le disent. Nos enfants ne savent plus correctement lire et écrire. Il y a une volonté très nette de casse de l’école publique au profit du privé. François Hollande propose de recréer 60 000 postes d’enseignants. Il y a aussi là-dedans des infirmières et des assistantes de vie scolaires. Finalement, tous les postes supprimés depuis 5 ans et acceptés par André Flajolet.

- André Flajolet : Combien d’élèves en moins à Béthune depuis 6 ans ?

- Stéphane Saint-André : Combien d’élèves en moins à Béthune ? Il y a uniquement sur le Mont-Liébaut. C’est l’inspecteur qui me l’a dit. Uniquement sur le Mont-Liébaut parce qu’il y a eu des casses de bâtiments. Il y a une école où l’on peut justifier une fermeture de poste, c’est Victor-Hugo. Ailleurs, c’est juste du chiffre, de son aveu même.

- André Flajolet : Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. On n’a pas les mêmes chiffres, pourtant on a la même source, c’est l’inspecteur d’académie.

 

Sur l’enseignement supérieur, quelle place doit avoir Béthune dans l’université de l’Artois ?

- Stéphane Saint-André : Sur le pôle universitaire, on sait pertinemment que sur le département du Pas-de-Calais, s’il n’y avait pas eu  les élus de gauche, nous n’aurions pas aujourd’hui d’université de pleine exercice. Nous étions le seul département, en France, de 1,4 million d’habitants à ne pas en avoir, il fallait aller à Lille. On a donc créé deux pôles, celui du Littoral et celui de l’Artois. Je souhaite qu’on renforce le pôle de l’Artois en général, celui de Béthune en particulier, parce que faire des études, ça coûte cher et si évidemment il faut payer le transport pour aller à Lille ou à Boulogne ou payer l’hébergement, il y a beaucoup de familles qui, faute de moyens,  renoncent à ce que leurs enfants puissent poursuivre des études supérieures. Il faut renforcer le pôle universitaire de Béthune mais là aussi, cela exige des moyens de l’Etat et ces dernières années, on avançait vers une privatisation des universités, un peu à l’américaine. Travailler avec le privé pour faire tourner les universités.

- André Flajolet : Pour la petite histoire, M. le maire, je suis le corédacteur du rapport sur la création de l’université multipolaire du Pas-de-Calais avec un de vos prédécesseurs Bernard Seux. Qu’est ce qu’il s’est passé ? L’Etat – et à l’époque c’était votre majorité – et le Département, contre l’avis des universitaires du Nord, ont créé l’université multimodale du Pas-de-Calais. Donc nous l’avons fait. Aujourd’hui, se trouvent à Béthune à la fois la faculté, et ce que j’appelle un joyau du futur, l’IUT. Il faut que nous ayons au niveau de l’intercommunalité, de la commune et de l’Etat la volonté d’avoir un IUT plus performant encore sur, d’une part,  la formation professionnelle continue avec les entreprises et, d’autre part, sur la recherche. Ce qui vient de se passer chez Roquette est une chance extraordinaire si nous savons prendre le virage. Béthune a une chance. Béthune doit se développer prioritairement sur l’IUT, ils font déjà des choses remarquables, il faut renforcer la présence des entreprises dans cet IUT. Je ne crois pas qu’on pourra m’accuser de vouloir mettre l’enseignement au service du grand capital. Je le mets simplement au service de l’emploi.

 

Le Front national

 

La candidate du Front national a réalisé un score historique dans la circonscription sans faire campagne. Comment regardez-vous la montée du Front national dans le Béthunois ? Comment l’endiguer ?

- André Flajolet : Quand le FN était à 3 %, nous disions que c’était un parti totalitaire et nous avions raison. Quand il est à près d’un quart de la population, je vais reprendre une expression de Marcuse : « il y a malaise dans la civilisation ». Il nous appartient d’évaluer ce malaise, de le comprendre, sinon la vague va continuer. Et ce ne sont pas les slogans un peu ringards que l’on peut entendre de la part de certains politiques, ce n’est pas le spectacle de Hénin-Beaumont qui va faire avancer la démocratie. Je n’ai eu aucune relation ni de près, ni de loin avec la représentante du Front national. Je n’ai rien demandé. On ne m’a rien offert. Je n’ai donc rien eu à refuser.

Quel regard vous portez sur le débat qui a lieu dans votre famille politique actuellement ?

- André Flajolet : Il y a un écart considérable entre les joutes verbales nationales pour se positionner dans chaque camp comme étant le meilleur héraut sur la question du combat contre le FN et la réalité qui est vécue. Que me disent les gens qui ont voté Front national sur le terrain cette semaine ? Ils ont peur pour leur patrimoine. Ils sont enquiquinés par la délinquance du quotidien. Ils meurent de peur des gens qui viennent de Roubaix-Tourcoing. C’est une peur irraisonnée, c’est un ras-le-bol, c’est la peur du lendemain… Et, ça arrive rarement que mon parle de l’immigration.

Stéphane Saint-André : C’est très rare, je suis bien d ‘accord.

- André Flajolet : Nous avons cherché pendant 5 ans, 10 ans, des réponses structurelles, structurantes, des réponses de proximité, ce que nous avons fait en aidant les fonds participatifs au départ avec la Région, puis la Région a pris le relais. Ce que nous avons fait avec les parents, ce que nous avons fait pour les associations dans ces territoires en déshérence. C’est en fait une réponse de proximité, gauche-droite confondu, ce que je regrette, c’est qu’à chaque élection, on nous rabat les oreilles avec des slogans nationaux qui n’ont rien à voir avec la réalité du quotidien.

- Stéphane Saint-André : Il y a une chose que je peux affirmer, c’est ce qu’a dit André Flajolet, je sais que c’est un démocrate et que vous pouvez être sûr de lui quand il dit qu’il ne discute pas ni de près, ni de loin avec le Front national. Il faut effectivement se poser les bonnes questions, c’est un échec de la classe politique. Les gens que je rencontre sur le terrain qui avoue avoir voté Front national, qui l’avoue de plus en plus facilement, de plus en plus ouvertement, parlent très peu d’immigration. La plupart du temps, ils sont au chômage, ne s’en sortent plus, considèrent que la gauche et la droite ont échoué et n’ont pas apporté de réponses. Donc il faut que les démocrates de ce pays se parlent. Il y a des pistes. Mais ce n’est pas en allant sur le terrain du Front national - ce n’est pas le cas d’André Flajolet - et en disant pire qu’eux ou en allant draguer le FN qu’on va trouver des solutions. Les paroles sont des paroles. Le terrain, c’est important, il faut trouver des solutions pérennes pour les gens qui souffrent, recréer du lien social. C’est peut-être aussi remettre un peu d’argent dans ce qui fonctionnait. Je pense à l’éducation populaire, à certaines associations qui faisaient du travail de terrain à qui on a, année après année, retiré des financements. Je pense aussi à la police de proximité qu’il faut recréer d’une manière ou d’une autre. 

Ce résultat dans la circonscription est effectivement plus élevé que ce qu’on pensait. Ca veut dire que la nature du vote a changé. Parce qu’en 2007 (en 2002, ndlr), Le Pen plus Mégret, c’est autant que Marine Le Pen aujourd’hui. En 2007, aux législatives, Geronnez fait 4,91. Aujourd’hui, on voit que ce vote est plus ancré. C’est inquiétant. Ca n’est pas seulement le vote contestataire habituel, mais un vote qui a changé de nature. Il est important de comprendre pourquoi il est aussi ancré. Les gens qu’on rencontre et qui ont voté Front national ne sont pas tous des fachos.

 

La fiscalité

 

Si vous êtes élu, quelle est la loi qu’il faudrait voter en priorité ?

- André Flajolet : C’est celle qui permet de relancer la croissance par les économies, et ce à tout niveau des collectivités. Depuis 5 ans, l’Etat a fait une cure d’amaigrissement significative mais il n’a pas été nécessairement suivi par les collectivités. Il s’agit donc de redéfinir les finalités majeures de chaque collectivité, de faire en sorte que chacune se consacre fondamentalement à ses missions et participe à la relance économique. Je note par exemple que si le tramway avait été réalisé et décidé de façon partenariale et intelligente, il y aurait aujourd’hui de l’emploi. Je note que Seine-Nord va créer des dizaines de milliers d’emplois dans les mois qui viennent parce que la décision a été prise de le créer. Autrement dit, la relance par les chantiers, la relance par les investissements, la relance par la croissance intelligente qui, elle-même, va produire de la richesse étant donné que nous sommes à la limite du surendettement. Notre problème est bien un problème de choix, ce que nous avons décidé avant de partir sur la TVA anti-délocalisation, sur le maintien des heures supplémentaires va dans ce sens. Je crains le tour de vis fiscal qui appauvrit les gens si le président de la République met en place son programme économique.

- Stéphane Saint-André : Ca tombe bien parce que la première loi, c’est la loi fiscale qui permettra de revenir sur les cadeaux fiscaux accordés aux plus riches, notamment de revenir à la tranche d’impôt de solidarité sur la fortune qui coûte à la France quasiment 2 milliards d’euros chaque année. Pourquoi ? Parce que justement ce sera l’effort de financement des plus riches pour financer les 60 000 postes dans l’Education nationale, pour financer justement les emplois dans la police et la gendarmerie. Et puis, le retour de la possibilité après avoir cotisé toute sa vie, de partir à la retraite à 60 ans et l’augmentation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire. Tout cela il faut le financer. Il ne faut pas alourdir plus les budgets des ménages les plus modestes qui depuis 5 ans se sont vus affliger la création d’un certain nombre de taxes venues alourdir les budgets.

 

La défaite de Kucheida

 

Défaite de Jean-Pierre Kucheida à Liévin, perte d’influence de Jacques Mellick à Béthune, est-ce significatif de la fin d’une époque ?

- Stéphane Saint-André : Il ne m’appartient pas, étant président département du Parti radical de gauche, de faire des commentaires sur les affaires internes au Parti socialiste même si j’ai l’investiture officielle du PS. Je constate effectivement qu’il y a la volonté d’un changement générationnel, de tourner une page ici ou là, ce n’est d’ailleurs pas propre au Pas-de-Calais. A chaque époque, ses acteurs. Les élus passent.

- André Flajolet : Je suis spectateur, je ne suis pas comme le maire de Béthune, coacteur. C’est un passage douloureux quand même à ce que je vois. Douloureux pour les hommes condamnés avant d’aller au tribunal. Douloureux pour les structures. Mais tout ceci paraît parfaitement légitime si tous les bruits qui circulent sont fondés. Je fais partie de ceux qui à la Région ont combattu la proposition de Marine Le Pen de porter plainte contre Jean-Pierre Kucheida considérant que nous n’avions pas à nous ériger en juge. Et j’ai fait une contre proposition demandant à ce que le conseil régional se porte partie civile chaque fois qu’un élu était inculpé si les intérêts de la Région étaient en cause. Ca a été voté à l’unanimité.

 

PROPOS RECUEILLIS PAR ELSA LAMBERT-LIGIER, CHRISTIAN LARIVIERE ET CHARLES-OLIVIER BOURGEOT

Partager cet article
Repost0
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:56

Malgré deux dissidents socialistes, malgré l'utilisation illégale du poing et la rose sur des affiches et des tracts de Messieurs Delannoy et Gaquere, malgré la venue de Daniel Percheron pour les soutenir, malgré le porte à porte acharné de Jacques Mellick, notre maire arrive largement en tête des candidats de gauche dans la circonscription et à Béthune. 

 

Il rate de 70 voix sa première place à Béthune mais qu'importe. L'influence de Jacques Mellick est aujourd'hui quasi nulle car dans les quartiers de prédilection de l'ancien maire Stéphane SAINT-ANDRE est en tête partout (réalisant parfois le double de voix des dissidents).

 

Pour le second tour Jacques MELLICK fera voter UMP. Allez comprendre, on pensait que Mellick était de gauche......... C'est la démonstration de ce que nous disons dans ce blog depuis le début : cet homme là est aveuglé par la revanche et la haine.

 

Une page est tournée à Béthune.

 

Le renouveau de la vie politique est en marche.

 

Partager cet article
Repost0

Notre régle de conduite

Ce blog se veut une référence. A chaque nouvelle fausse information vous trouverez sur ce blog les réponses appropriées. Chaque rumeur sera commentée et décryptée dans la rubrique "Rumeurs et Mensonges" située juste au dessous de ce texte. Les commentaires des partisans de l'opposition à la municipalité UMP UDI n'étant jamais publiés sur les autres blogs, nous avons pris la décision de ne publier aucun commentaire qu'il soit favorable ou défavorable. Par contre il vous est possible de nous envoyer des articles signés en les déposant sur n'importe quel commentaire.

Recherche

Catégories